Ancelotti proche du fiasco
Coupe de France: Locminé-PSG 1-2, 8 janvier 2012
La compo parisienne: Sirigu – Bisevac, Lugano, Sakho, Armand – Sissoko, Bodmer – Jallet, Pastore, Nenê – Hoarau
Dix jours après son intronisation à la place d’Antoine Kombouaré, Carlo Ancelotti entame son aventure au PSG par une affiche particulièrement déséquilibrée. En tête de la Ligue 1, les Parisiens se déplacent en Bretagne pour y défier les amateurs de Locminé, qui évoluent en cinquième division. Le coach italien, évincé par Chelsea l’été précédent, opte pour un 4-2-3-1 avec Guillaume Hoarau en pointe, Milan Bisevac comme latéral droit, Christophe Jallet sur l’aile et une paire de récupérateurs Mohamed Sissoko-Mathieu Bodmer.
Mais la rencontre est bien plus serrée que prévu sur le synthétique du Moustoir, l’antre habituel du FC Lorient. Javier Pastore, positionné en n°10, parvient tout de même à ouvrir le score, avec beaucoup de talent et un peu de réussite (53e). Mais les locaux égalisent sur penalty vingt minutes plus tard. Dans l’euphorie générale. Paris doit attendre la toute dernière minute pour arracher la victoire grâce à un centre de Nenê et une tête rageuse de Diego Lugano dans la surface. Au terme d’une première très poussive pour leur nouvel entraîneur.
Blanc s’offre un trophée
Trophée des champions: PSG-Bordeaux 2-1, 3 août 2013
La composition parisienne: Sirigu – Jallet, T. Silva, Alex, Maxwell – T. Motta, Matuidi, Lucas, Pastore – Lavezzi, Ibrahimovic
C’est par un déplacement en Afrique que Laurent Blanc étrenne son costume d’entraîneur du PSG. Après une année sans activité, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France a rendez-vous à Libreville, la capitale du Gabon, pour affronter Bordeaux dans un Trophée des champions délocalisé. Face à son ancien club, il aligne un 4-4-2, avec un quatuor offensif composé de Javier Pastore, Lucas, Ezequiel Lavezzi et Zlatan Ibrahimovic. Mais ce sont les Girondins qui ouvrent le score au stade d’Angondjé, grâce à une tête croisée d’Henri Saivet (38e). Ibra se voit ensuite injustement refuser l’égalisation pour hors-jeu.
A un quart d’heure de la fin, Blanc décide de lancer Kingsley Coman et Hervin Ongenda, deux jeunes du club, pour faire la différence. Pari gagnant puisque c’est Ongenda qui égalise après une belle remise de Zlatan (81e). Avant qu’Alex n’offre la victoire aux Parisiens dans le temps additionnel, en reprenant de la tête un coup-franc de Lucas. De quoi permettre à leur nouveau coach de démarrer par un trophée.
AFP – Laurent Blanc
La démonstration d’Emery
Trophée des champions, PSG-OL 4-1, 6 août 2016
La compo parisienne: Trapp – Aurier, David Luiz, Kimpembe, Kurzawa – T. Motta, Stambouli – Lucas, Pastore, Di Maria – Ben Arfa
Unai Emery a lui aussi droit à un déplacement à l’étranger lors de sa première sortie avec le PSG. L’entraîneur espagnol, qui vient de quitter le FC Séville, se rend au sud de l’Autriche pour affronter l’OL lors du Trophée des champions. Il propose un schéma offensif en 4-3-3, avec avec Hatem Ben Arfa en pointe, Benjamin Stambouli au milieu et une charnière Presnel Kimpembe-David Luiz. Et son équipe offre une véritable démonstration sur la pelouse du Wörthersee Stadion.
En jambes et inspirés, les Parisiens font vivre un véritable enfer à leurs rivaux lyonnais. Javier Pastore ouvre rapidement le score d’une reprise à bout portant (8e), avant que Lucas ne double la mise (19e). Dans la foulée, Ben Arfa envoie un missile en lucarne (34e) et Layvin Kurzawa se charge de porter le coup de grâce d’une frappe croisée (54e). Corentin Tolisso réduira le score en fin de match, seul dans la surface. Pour l’honneur. De quoi lancer de manière spectaculaire le mandat d’Emery dans la capitale.
Le récital de Tuchel
Trophée des champions, PSG-Monaco 4-0, 4 août 2018,
La compo parisienne: Buffon – Dagba, Rimane, T. Silva, Nsoki – Diarra, Rabiot, Verratti – Nkunku, Di Maria, Weah
A l’image d’Unai Emery, Thomas Tuchel fait également forte impression pour son premier match officiel avec Paris. Le coach allemand, qui n’a pas exercé depuis son départ de Dortmund l’année précédente, se déplace à Shenzen, au sud de la Chine, pour défier Monaco lors du Trophée des champions. Privés de nombreux cadres, il aligne une équipe tournée vers l’avant, avec de nombreux jeunes du club. Timothy Weah est en pointe, Christopher Nkunku sur l’aile droite, Kevin Rimane en charnière centrale, Colin Dagba à sa droite et Stanley Nsoki à sa gauche.
Malgré ce onze inexpérimenté, dans lequel Lassana Diarra évolue en sentinelle, le PSG roule sur l’ASM. Devant une foule curieuse et enthousiaste. Angel Di Maria débloque la rencontre d’un superbe coup-franc (33e). Nkunku et Weah corsent ensuite l’addition, sur deux jolis services de Nsoki (40e, 67e). Avant que Di Maria ne s’offre un doublé dans les derniers instants sur une passe de Rabiot. Un récital marqué par l’entrée en jeu de Neymar à un quart d’heure de la fin. Sous une énorme ovation. Un baptême totalement réussi pour Tuchel.
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