Le PSG est toujours dans le dur. Quatre jours après la triste mais salvatrice victoire contre le RB Leipzig en Ligue des champions, mais 96 heures avant le choc contre Manchester United, le PSG a encore perdu des points en championnat avec ce nul 2-2 concédé ce samedi soir contre les Girondins de Bordeaux. Renversé par Monaco la semaine passée, le club de la capitale reste donc sur deux matchs de Ligue 1 sans victoire. Il reste néanmoins leader.
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Les Bordelais ont d’abord mené dans ce match très ouvert, grâce à un contre-son-camp du jeune Timothée Pembélé (10e). Les Parisiens ont toutefois égalisé et pris l’avantage coup sur coup, grâce à Neymar sur penalty et Moise Kean (27e, 28e). Mais en seconde période, après plusieurs occasions manquées par Kylian Mbappé face à un excellent Benoît Costil, Yacine Adli a remis les deux équipes à égalité (60e). Et dans les dernières minutes, Nicolas De Préville a manqué une balle de match face à Sergio Rico, gardien parisien titulaire en l’absence de Sergio Rico.
Paris encore victime de ses carences habituelles
Avec un peu plus de condition physique face à un adversaire bien plus faible que Leipzig, le Paris Saint-Germain a logiquement affiché un visage différent. L’équipe a pu jouer bien plus haut, avec la maîtrise de la possession. Le système tactique n’était pas le même non plus. Le 4-3-3 a été rangé au profit d’un 4-4-2. Avec deux changements majeurs: la titularisation de Marco Verratti et la présence de Rafinha à la place d’Angel Di Maria sur le côté droit.
Le milieu brésilien a pu apporter un peu plus d’équilibre, en se montrant utile entre les lignes et dans le repli. Quant au « Hibou » italien, son placement devant la défense a permis de ressortir les ballons proprement et d’organiser le jeu habilement (et rapidement). Sa sortie à l’heure de jeu s’est ressentie.
Pour autant, Paris affiche encore des carences très marquées. Au-delà d’un manque de rythme évident (en particulier pour Kylian Mbappé et Neymar), l’équipe subit encore deux défauts majeurs. Elle pêche encore dans l’utilisation des ailes, face à une équipe comme Bordeaux qui s’est attelée à verrouiller l’axe. Mitchel Bakker et Alessandro Florenzi se sont montrés bien souvent montrés incapables de profiter des espaces. Et la problématique de l’équilibre est encore énorme. Le deuxième but bordelais a pu se produire parce que les quatre défenseurs ont été abandonnés par le reste du bloc.
Paris aidé par deux anciens, pas trois
Les supporters parisiens ont d’abord cru échapper à l’habituelle vengeance de leurs ex. S’il a été concédé par Otavio, le penalty égalisateur de Neymar est surtout la conséquence d’une perte de balle très préjudiciable d’Hatem Ben Arfa à l’entrée de la surface. L’amoureux des dribbles a plombé son équipe en prenant des risques inconsidérés si bas sur le terrain, alors que quatre adversaires l’encerclaient. Sur le but du 2-1 pour Paris, Youssouf Sabaly a également été dépossédé du ballon dans sa moitié de terrain. Son erreur a permis au PSG de passer devant seulement 17 secondes après l’engagement. Mais en seconde période, Bordeaux est donc revenu à 2-2 grâce à… Yacine Adli, buteur d’une frappe puissante à l’entrée de la surface. Le « titi » de 20 ans avait quitté la capitale en janvier 2019. Hatem Ben Arfa a ensuite failli prendre sa revanche à la 71e minute, après un slalom dans la surface de Sergio Rico.
50 – Neymar est devenu le joueur de Paris le plus rapide à atteindre les 50 buts en Ligue 1, en 58 matches. Ces 70 dernières saisons, seuls Gunnar Andersson (53) et Josip Skoblar (54) ont été plus rapides à atteindre ce cap dans l’élite. Samba. #PSGFCGB pic.twitter.com/gZEKelrGEG
— OptaJean (@OptaJean) November 28, 2020
Pembélé, une satisfaction malgré le CSC
Ses débuts en Ligue 1 ont commencé comme un cauchemar. Au bout de seulement dix minutes, Timothée Pembélé a donc concédé un but contre son camp avec une tête sur corner mal placée, alors qu’il défendait devant Josh Maja. Ancien capitaine de l’équipe de jeunes, le défenseur de 18 ans n’est toutefois pas l’unique responsable. Certes, l’orientation de son corps n’était pas optimale, ce qui a permis à l’attaquant bordelais de le pousser à la faute. Mais sans doute que Leandro Paredes, qui était d’abord le plus proche du Britannique, s’en est voulu de ne pas avoir convenablement prévenu le novice. En tout état de cause, Timothée Pembélé n’a pas sombré. Au contraire, il a montré de la confiance et de l’autorité dans ses interventions. Rassurant.
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