La séquence est devenue mythique dans le monde du foot. Et même bien au-delà. Personne n’a oublié le fameux Périscope de Serge Aurier en train d’insulter Laurent Blanc, son entraîneur de l’époque, et certains de ses partenaires au PSG. Cette vidéo, tournée il y a quatre ans avec l’un de ses amis, a précipité son départ du club de la capitale.
Un épisode que l’international ivoirien n’a pas vraiment digéré. Dans un entretien accordé à France Football, à paraître ce mardi, le défenseur de Tottenham est revenu sur cet incident et ses conséquences. En affirmant avoir été cloué au pilori à Paris. Sans que personne ne vienne lui tendre la main jusqu’à son départ pour l’Angleterre.
« Rien ne pouvait m’arrêter »
« J’étais tout seul au milieu d’une foule qui me jetait des pierres, raconte le joueur de 27 ans. Il n’y avait personne pour me sauver. Il n’y avait que moi. Aujourd’hui, les gens en parlent encore. Moi-même, je me dis que ça ne finira jamais (…) Dans cette équipe, il n’y en avait pas beaucoup qui avaient l’amour du maillot comme moi. L’amour de Paris comme moi. J’étais fier de jouer dans ma ville, fier de l’importance que j’ai commencé à prendre. J’étais tellement content que rien ne pouvait m’arrêter. Le fait que tout ça m’en ait dégoûté, au point de partir, c’est dommage. »
Malgré cette rancœur, Aurier continue de suivre de près les résultats de ses anciens partenaires. Et il les imagine aller loin cette saison en Ligue des champions. A condition de bien négocier leur 8e de finale aller ce mardi à Dortmund (21h, en exclusivité sur RMC Sport). « Cette année, je pense que Paris a réglé certains problèmes, observe-t-il. Franchement, ils ont de fortes chances d’aller loin parce qu’il y a moins de pression sur eux cette saison. Si Paris veut gagner la C1 demain, il ne faut pas se mettre la pression là-dessus ».
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