Privés de compétition et d’entraînement collectif pendant le confinement, les footballeurs anglais ont été nombreux à passer le temps avec des jeux vidéo. Sans doute avec excès, pour certains. Ce qui conduit les clubs et la Professional Footballers’ Association, le syndicat des joueurs, à faire une piqûre de rappel sur les risques d’addiction.
« La PFA a envoyé un questionnaire sur le bien-être à tous nos membres au début de ce mois et, bien que nous ayons déjà reçu des réponses, il est trop tôt pour connaître l’étendue des problèmes de santé mentale qui pourraient s’accumuler en ce moment », a déclaré un représentant du syndicat à ESPN. La chaîne américaine affirme au passage que 13 des 258 réponses reçues font état de problèmes d’addiction ou de troubles dépressifs.
Les jeux vidéo aident aussi les footballeurs
« Dans le cas du gaming, les problèmes ne pourraient se dévoiler que lorsque les joueurs retourneront au travail et qu’ils se rendront compte qu’ils sont incapables de se détacher du jeu qui les a aidés à tenir le coup pendant toute la durée du confinement. Si les jeunes garçons jouent de deux heures de l’après-midi à deux heures du matin, cela va avoir un impact sur leur santé mentale », alerte la PFA.
Le syndicat ne manque toutefois pas de souligner que les jeux vidéo représentent, lorsqu’ils ne sont pas utilisés abusivement, un bon moyen de passer le temps et de maintenir du lien social: « Cela aide à garder un esprit compétitif qui, d’ordinaire, fait partie du quotidien de la vie d’un athlète professionnel. Tout est une question d’équilibre ».
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