Les dissensions apparaissent au grand jour concernant un possible arrêt définitif de la saison de football, que fait craindre l’urgence liée à la crise sanitaire mondiale. Certains clubs s’en réjouissent et le réclament, d’autres alertent sur les conséquences désastreuses qu’il pourrait engendrer. C’est le cas de Burnley, en Premier League. Selon leurs propres évaluations, les Clarets pourraient perdre jusqu’à 50 millions de livres (56 millions d’euros) de revenus si le championnat ne devait pas reprendre cette saison.
Jusqu’à 100 millions d’euros de pertes ?
Le club ajoute que pour d’autres formations de son championnat domestique, plus importantes, le manque à gagner est évalué à environ 100 millions d’euros. Burnley, qui occupait la dixième place du classement avant l’interruption, chiffre ses pertes à cinq millions de livres (près de six millions d’euros) par match si les rencontres sont disputées à huis clos jusqu’au terme de l’exercice en cours. « C’est une situation sans précédent à laquelle nous sommes confrontés », écrit le président Mike Garlick sur le site de son club.
Suspendu jusqu’au 30 avril, le championnat d’Angleterre pourrait encore repousser la date de son retour à la compétition, alors que des rumeurs faisaient état d’une possible annulation pure et simple de la saison en cours. Un désastre pour bien des clubs si ce funeste présage devait se réaliser. Mais, et c’est logique, le championnat ne reprendra que lorsque la situation sanitaire sera sous contrôle et que les conditions le permettront. Quoiqu’il en soit, c’est tout un écosystème qui est menacé, prévient Burnley.
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