Près d’une décennie au club

Juninho incarne presque à lui seul le visage de l’OL triomphant. Celui qui a roulé sur le championnat de France et fait trembler les grands d’Europe dans les années 2000. Arrivé dans l’anonymat à l’été 2001, en provenance de Vasco de Gama, le Brésilien est reparti comme une légende huit ans plus tard. Ses adieux en larmes au public de Gerland resteront gravés dans les têtes. Tout comme son palmarès, l’un des plus beaux de l’histoire du foot français.

Une razzia de trophées

Si « Juni » a autant marqué les esprits, c’est déjà par sa réussite exceptionnelle sur le terrain. Dans son sillage, l’Olympique Lyonnais a raflé sept titres de champion consécutifs entre 2002 et 2008, alors que le club n’en avait jusque-là remporté aucun. Une domination inédite dans les annales de la Ligue 1, agrémentée d’une Coupe de France (2008) et de six trophées des Champions (là encore les premiers de l’histoire lyonnaise). Sans oublier les grosses soirées de Ligue des champions, avec des victoires de prestige face au Real Madrid, au Bayern Munich ou à Manchester United.

Des coups francs incroyables

C’est l’un des plus grands artificiers que le football ait connus. Cinq ans après la fin de sa carrière, son nom reste associé à ses coups francs. Il faut dire que l’ancien capitaine des Gones en a fait une marque de fabrique. Sur ses 100 buts inscrits sous le maillot de l’OL, 44 l’ont été dans cet exercice. Presque un sur deux. Un ratio impressionnant, sublimé par sa technique de frappe avant-gardiste. Personne n’oubliera ses coups de canon face au Bayern Munich, au Werder Brême ou au Barça. Ni ce missile à la trajectoire flottante sur la pelouse d’Ajaccio en 2006.

Un immense talent

Si Juninho reste le roi du coup franc dans la mémoire collective, il ne faut pas oublier quel joueur fantastique il était. Véritable patron de l’entrejeu, le natif de Recife a fait des merveilles sur les terrains de l’Hexagone. Altruiste, technique, bagarreur, le quatrième meilleur buteur de l’histoire de l’OL (derrière Fleury Di Nallo, Bernard Lacombe et Serge Chiesa) a marqué le championnat de son empreinte et de sa classe. Capable d’évoluer aussi bien en meneur de jeu qu’à la récupération, l’international brésilien (43 sélections, 7 buts) a logiquement été élu meilleur joueur de Ligue 1 en 2006.

Une personnalité appréciée

C’est l’un des rares footballeurs qui fait l’unanimité. Avec sa gentillesse, son intelligence et sa disponibilité, Juninho a séduit tout le monde lors de son passage en France. Les supporters lyonnais en ont rapidement fait leur chouchou. Un chant a même été créé en son honneur sur l’air de « Life is Life » du groupe autrichien Opus. Un stade de la ville, celui de l’AS Montchat, porte également son nom. Les journalistes qui l’ont croisé décrivent tous un homme adorable. Même les adversaires de Lyon lui vouent un profond respect.

Un vrai amour du club

C’est le club de sa vie. Très clairement. Même si Juninho a porté quatre autres maillots durant sa carrière (Sport Recife, Vasco de Gama, Al Gharrafa Doha et New York Red Bulls), celui de l’OL tient une place à part dans son cœur. Il n’y a qu’à voir le tatouage que le nouveau directeur sportif arbore aujourd’hui à l’avant-bras. Depuis son départ il y a dix ans, l’ancien n°8 du club (son flocage est d’ailleurs à nouveau proposé en boutique officielle) a multiplié les messages d’affection pour les Gones. Son retour dans l’organigramme était attendu par tout un peuple. Pour reprendre une love story qui, au fond, n’a jamais vraiment pris fin.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/pourquoi-juninho-est-une-legende-a-l-ol-1700744.html

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