Depuis quand avez-vous repris l’entraînement?
Cela fait une semaine exactement. On a commencé par s’entraîner par groupe de deux, sur des moitiés de terrain. On ne faisait que du physique. Depuis lundi, on a commencé à être en groupe de huit. On touche plus souvent le ballon, on fait des petites oppositions, à un contre un ou deux contre deux. On a des contacts physiques donc ça ressemble déjà un plus à des entraînements.
Vous allez avoir deux semaines complètes avant la reprise du championnat, est-ce tenable physiquement?
C’est compliqué, surtout qu’on a connu une période où on a complètement arrêté pendant la crise. Les deux premières semaines, on a eu un suivi par visio, puis on a eu deux semaines de vacances, comme il était question que le championnat ne reprenne pas.
Finalement, ça a changé et on a repris en visio, avant de retourner sur les terrains. Il faudra faire attention aux blessures, mais la nouvelle règle de la FIFA pour accorder cinq changements pendant un match est une bonne chose.
La situation aux Açores est-elle différente du reste du pays?
Totalement. On a repris les entraînements sur le terrain deux jours après les autres équipes car le gouvernement aux Açores n’avait pas autorisé la reprise. Et si ça ne change pas d’ici là, on va partir à Lisbonne, autour du 28 mai, pour s’entraîner et jouer nos matchs au centre d’entraînement de l’équipe nationale car les rencontres sont interdites ici. On va donc rester à l’hôtel, à Lisbonne, sans pouvoir voir nos familles, en attendant de pouvoir rejouer dans notre stade. C’est un peu particulier.
Comprenez-vous que la Ligue ait voulu reprendre le championnat dans ces conditions?
On est tous un peu inquiet. Mais on voulait reprendre. C’est une bonne chose pour les joueurs, pour le club et même pour les supporters. Ils ne pourront pas venir au stade, mais ils pourront toujours suivre les matchs à la télévision. C’est important pour eux de pouvoir le faire. Même si ce n’est pas rassurant de rejouer, il faut se dire qu’on prend certainement moins de risques que lorsque l’on va faire nos courses au supermarché.
En revenant sur les terrains après une si longue absence, est-ce que les objectifs, fixés en début de saison, changent ?
Pas pour moi. Je suis arrivé à Santa Clara en janvier avec l’ambition de disputer le plus de matchs possibles. Ce sera toujours mon cas quand on va reprendre.
>> Le championnat portugais est à suivre sur RMC Sport
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