Arrivé à l’OM en juin 2016 dans un relatif anonymat, après quatre saisons à Hanovre, Hiroki Sakai n’a pas eu besoin de beaucoup de temps pour prouver que les dirigeants phocéens avaient eu raison de miser sur lui. Apprécié pour sa rigueur, son travail et sa persévérance, le latéral droit japonais n’a manqué que deux matchs de Ligue 1 cette saison, ne rechignant jamais à évoluer à gauche pour dépanner lorsque Jordan Amavi est blessé ou suspendu. Il reste toutefois un point sur lequel l’international nippon peut encore progresser: sa maîtrise du français.
Un an et demi après sa signature, Sakai ne souhaite toujours pas répondre aux médias dans la langue de Molière. « Le plus important, c’est de vous transmettre mes messages, que je me fasse comprendre à 100%. C’est pour ça que je veux continuer en japonais », a-t-il expliqué samedi en conférence de presse, avant d’affronter Toulouse dimanche soir en clôture de la 29e journée de Ligue 1.
Relancé par un journaliste sur son apprentissage du français, Sakai a précisé qu’il connaissait quelques mots. Enfin, en plus de « ça caille », surtout un en particulier: « En français, j’ai appris le mot « dégun ». Ça veut dire « personne ». » Un mot que l’on retrouve notamment dans l’expression « On craint dégun » chère aux supporters de l’OM.
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Garcia: « Ça va ruer dans les brancards »
« Mes coéquipiers sont à l’écoute. Même avec mon français qui n’est pas très correct, ils essaient de me comprendre. Et si on ne se comprend pas, on se parle en anglais. On se débrouille pour réussir à se comprendre », a poursuivi Sakai, qui devrait être logiquement aligné d’entrée à Toulouse, avant que Rudi Garcia ne lui lance une petite pique au moment de se présenter à son tour en conférence de presse. « Vous n’avez pas réussi à lui soutirer un mot en français. C’est inquiétant, très honnêtement », a lancé l’entraîneur phocéen, plutôt agacé.
« Il raconte qu’ils se parlent en anglais avec ses coéquipiers lorsqu’ils ne se comprennent pas. Mais je n’ai jamais vu qu’ils s’envoyaient des mails sur le terrain, ils n’ont pas le temps pour ça. Ça va ruer dans les brancards, ça va bouger », a assuré Garcia, qui avait déjà estimé il y a un an que son joueur n’avait pas beaucoup progressé en français. « Hiroki, tu ne parles pas bien français. Et il faut que tu te bouges parce que c’est important pour la communication. On est obligé de lui faire des vidéos individuelles« , avait lâché Garcia. L’apprentissage n’est visiblement pas très rapide…
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