« Il faut avoir du respect pour ce mot, même s’il n’est pas français. Quand les gens en souffrent, ils ne sont vraiment pas bien. Ça peut même aller très, très loin dans le côté négatif. Adil est loin de ça. » Présent ce vendredi en conférence de presse, l’entraîneur de l’OM Rudi Garcia n’a pas hésité à recadrer Adil Rami, qui a récemment expliqué avoir vécu un « burn out », selon ses propres mots, après la Coupe du monde en Russie.

Le défenseur de l’OM a précisé sa pensée dans le Super Moscato Show sur RMC. « Ça a été super difficile pour les remplaçants. J’ai dû m’entraîner deux fois plus que les autres pour être prêt si on avait besoin de moi. Tous les matins, j’étais seul avec les préparateurs. Tu es sous pression, il faut être prêt à tout moment. J’analysais tout, je ne pouvais pas me relâcher », a-t-il raconté.

« C’est long. Le plus important, c’était d’apporter des ondes positives, de montrer à mes concurrents que je n’étais pas là à prier pour qu’ils se blessent, mais que j’étais vraiment à fond avec eux et qu’ils pouvaient faire leur taf tranquillement. J’allais voir Sam (Umtiti) et Raph (Varane) après les matchs pour leur faire des compliments », a-t-il poursuivi, avant d’expliquer ce qu’il a vécu après le Mondial.

« C’est mental. On reste des humains. On pense qu’on peut rejouer avec l’OM, qu’on va enchaîner et qu’on va encore tout péter avec l’OM, mais je me forçais et je ne me rendais pas compte que j’étais en train de me forcer. C’était dur. J’étais aigri. C’était trop tôt pour les mises au vert. Je n’avais pas envie d’être enfermé dans une chambre », a confié Rami.

« Je n’avais plus d’idées »

« Je n’avais plus d’idées. Je n’avais plus rien en tête. Quand je parlais de burn out, peut-être que le mot était un peu trop fort, mais je voulais comparer ça aux sportifs. Dans mon sport, je n’avais plus d’idées », a-t-il souligné, conscient qu’il doit se battre pour regagner sa place de titulaire à l’OM.

« Le plus important, c’est le respect du groupe. Le coach fait le bon choix. Je n’ai pas joué depuis presque deux mois. Je ne suis pas encore à 100%. Il me faut des matchs et des entraînements. Si je devais jouer titulaire demain, je pense que ce serait un mauvais choix. Le groupe vit bien et il faut le garder comme ça. Je ne suis pas paniqué. J’ai eu des blessures et je me dis que ce sont de bonnes blessures. Je me suis reposé, j’ai pris le temps de réfléchir », a-t-il appuyé.

« L’équipe tourne très bien. Le plus important, c’est d’être utile au groupe et je pense que je vais l’être cette année », a-t-il promis sur les ondes de RMC, expliquant que son rêve serait de décrocher un titre avec Marseille: « C’est possible, avec la ferveur et le groupe qu’on a. »

>> Les podcasts du Super Moscato Show

https://rmcsport.bfmtv.com/football/om-rami-explique-pourquoi-il-a-parle-d-un-burn-out-apres-la-coupe-du-monde-1638017.html

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