Près d’un an après son licenciement, Adil Rami n’a pas digéré. Dans un entretien pour le magazine So Foot à paraître le 18 juin, le champion du monde français se confie notamment sur son passage à l’Olympique de Marseille et ses relations difficiles avec le président Jacques-Henri Eyraud qui avait acté sa mise à l’écart. Sans détour, le défenseur déclare à son propos: « En tant que supporter de l’OM, j’espère vraiment qu’Eyraud va quitter le club. Il y a des grands présidents en France, mais à mes yeux, il n’en fait pas partie ».
Depuis son départ en juillet 2019, Adil Rami a lancé une procédure pour contester son licenciement. La direction de l’OM lui avait notamment reproché d’avoir manqué un entraînement pour participer à un tournage du jeu télévisé Fort Boyard. Le club y avait alors vu une faute grave. Ce que l’intéressé conteste encore aujourd’hui: « Thauvin, il est estimé à 50 millions d’euros: est-ce que s’il fait Fort Boyard demain, vous lui résiliez son contrat? »
Sans club depuis mai
La parution de cette interview survient quelques jours après sa « punchline », désormais regrettée, à l’encontre de son ancien entraîneur Rudi Garcia. Cela intervient aussi un mois après son départ du PFC Sochi, qu’il avait rejoint en début d’année et avec qui il n’a pas disputé le moindre match. La rupture s’est faite avec fracas, l’avocat du joueur ayant fait savoir par communiqué que le club russe n’avait pas honoré le paiement des salaires. À 34 ans, Adil Rami est donc sans contrat. Il a cependant fait savoir qu’il avait bien l’intention de poursuivre sa carrière.
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