Dimitri Payet est resté incertain pour OM-Atlético jusqu’au dernier moment. Plus qu’une simple « alerte musculaire », comme indiqué après Guingamp-OM par Rudi Garcia, le capitaine marseillais souffrait bel et bien d’une élongation de la cuisse, dure à cicatriser en un temps express. Malgré l’optimisme affiché la veille du match en conférence de presse, le joueur lui-même et le staff de l’OM savaient que l’état de forme de Payet tenait sur un fil, et que l’International français – au mieux – ne serait pas à 100% pour cette finale contre l’Atlético.

Garcia préférait attaquer d’entrée avec Payet

Après un test rassurant le mercredi matin, une concertation a eu lieu entre Payet, Rudi Garcia et le staff médical de l’OM. Payet se sentait prêt à jouer, et plutôt détendu et souriant. Le staff médical a écouté son joueur, préconisé un bandage serré et simplement sensibilisé Rudi Garcia sur le fait qu’une rechute était possible, ou que l’appréhension et la douleur pouvaient se réveiller avec l’intensité et le stress d’une finale de Coupe d’Europe.

L’entraîneur olympien a justement jugé qu’une finale européenne méritait de prendre un petit risque. La volonté de Garcia était de partir avec ses meilleurs atouts d’entrée de jeu, pour mettre la pression sur l’Atlético, plutôt que laisser Payet sur le banc, pour le faire entrer si besoin. Le scénario est toujours plus facile à réécrire après le match. Mais le pari du staff de l’OM n’aurait-il pas été jugé payant, voire gagnant, si l’OM avait par exemple ouvert le score sur la première occasion de Germain, servi, justement, par Payet, et alors que l’OM avait fait une grosse entame de match contre l’Atlético?

Confiance au staff médical de l’OM

Au sein du club, l’heure n’était pas à la polémique après le match et en ce lendemain de finale. Les larmes de Payet, qui a quitté le Parc OL sans dire un mot, ont beaucoup touché le vestiaire. Et personne n’osera remettre en cause la compétence du staff médical, qui a fait tant de miracles cette saison et souvent pris le parti d’écouter ses joueurs: le pectoral ou le mollet de Rami, le tendon de Rolando, le genou de Sakaï, l’OM a récupéré ses principaux blessés dans un temps record. Mandanda, Mitroglou, Payet… ce sont finalement ces satanées blessures à la cuisse, et leurs rechutes, qui auront été les plus difficiles à gérer et à appréhender. « Ces pépins aux ischios sont parmi les plus traîtres et compliqués à évaluer », confirme une source olympienne.

C’est sûrement ce qui inquiétait aussi Didier Deschamps, à l’heure de se demander si Payet devait intégrer ou non la liste des 23 pour la Coupe du monde.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/om-pourquoi-payet-a-joue-meme-diminue-1447635.html

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