Il ne lui avait fallu qu’un tweet, une seule vidéo relayée, pour déchainer les enfers. Ou presque. Le 23 août dernier, quelques minutes après la défaite du PSG face au Bayern en finale de la Ligue des champions, le milieu offensif de l’OM Dimitri Payet n’avait pas hésité à chambrer le rival parisien sur les réseaux sociaux.
Un petit tacle qui avait fait couler énormément d’encre, d’autant plus que Paris devait recevoir Marseille trois semaines plus tard en championnat. Mais que le Réunionnais assume totalement, comme il l’explique ce mercredi dans une interview à L’Equipe.
« Je ne pensais pas qu’un tweet pouvait les faire dérailler comme ça »
« Est-ce que je regrette? Pas du tout, assure-t-il. J’aimerais même continuer. Ça fait partie du jeu, il ne faut pas le prendre au premier degré. Mais je me suis rendu compte d’une chose: ce n’est pas le PSG qui m’a répondu, même si Presnel (Kimpembe) l’a fait de bonne guerre en conférence de presse. Non, ma surprise, c’est qu’il y ait autant de supporters de Paris dans les médias. Après, quand on est chambreur comme moi, si tu es susceptible, t’es mal. Parfois, ça va un peu loin. Mais c’est parce que c’est l’OM, c’est moi. Je l’accepte. Je sais encaisser. »
Le meneur de jeu olympien laisse même entendre que son « chambrage » a contribué à la victoire des siens au Parc des Princes (1-0), certains adversaires étant plus préoccupés par le fait de lui rentrer dedans que par le score. « Je me suis réveillé le lendemain avec des douleurs aux chevilles, poursuit-il. Je ne pensais pas qu’un tweet pouvait les faire dérailler comme ça. Tant mieux, ça nous a permis de prendre trois points là-bas. Ce jour-là, on a su rester dans le match. »
Et pour fêter le résultat, qu’a fait Payet? Il a chambré le PSG, mais aussi ses Ultras, auteurs de quelques banderoles désobligeantes. En dansant sur la pelouse du Parc, et en partageant un nouveau montage sur les réseaux sociaux. Avec cette fois Neymar sous la forme… d’un chien.
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