« Il y a une forme de confusion à l’OM »
« Il y a une forme de confusion puisque quand on traîne un passif de 78 millions d’euros comme cela a été dit, il me paraît très difficile de pouvoir mettre en place une politique. Quand j’étais aux affaires, nous avions connu ce type de situation avec un déficit, certes moindre de 35 millions, il a fallu que nous nous redéployons. Il a fallu que nous mettions en place une politique. Nous avions réussi à recruter des joueurs comme Valbuena, comme Taïwo, comme Kaboré, pour essayer de repartir différemment avec des sommes qui sont éloignées de celles d’aujourd’hui. »
Eyraud? « A sa place, j’aurais fait différemment »
« Je ne sais pas s’il connaît le football ou pas… Certains disent aujourd’hui qu’il ne connaît pas le foot. Qu’il prend des décisions à l’emporte-pièce. Mais j’ai l’impression que pour gérer aujourd’hui l’Olympique de Marseille, il faut connaître le milieu, en connaître les subtilités pour s’en sortir. Je ne sais pas si l’Olympique de Marseille a les armes pour ça (…) Bernard Tapie ne connaissait pas bien le football quand il est arrivé mais il était en capacité de compréhension. Il a rapidement pigé, comprendre comment ce milieu était fait. »
Le président marseillais a-t-il commis des erreurs? « Je suis trop juge et parti pour me déterminer. Je dirais simplement qu’à sa place j’aurais fait différemment. Sans doute que j’aurais essayé de trouver un directeur sportif qui connaît le milieu du football français. Et qui serait tout à fait capable d’aller chercher des joueurs en deuxième ou troisième division. »
Les doutes de Diouf sur Zubizarreta
« Je pense que Zubizarreta a su jouer du chéquier du Barça. Il n’a jamais été l’observateur qui allait en troisième ou en quatrième division pour chercher des Valbuena. Je pense qu’il est nécessaire que le directeur sportif ait plus de responsabilités. Il faut qu’il y ait une direction forte qui sache pertinemment où elle se dirige. Une équipe technique en cohésion avec la direction. Et puis il faut des joueurs impliqués. Ça ne semble pas toujours être le cas. Quand on me dit que Zubizarreta va être le maître d’œuvre, je m’interroge. Probablement qu’il serait excellent à Paris… A Marseille nous n’avons pas cette manne, il faut utiliser le ‘système D’. Je ne sais pas s’il a cette capacité à le faire là. »
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« Je ne prendrais jamais un entraîneur étranger »
« Je serais allé chercher un entraîneur qui connaît le championnat et non pas un entraîneur étranger. Ce sont des différences d’appréciation dans le management (…) Moi je suis de ceux qui pensent qu’un entraîneur doit savoir parler la langue des joueurs (Ndlr. Villas-Boas parle couramment français). Sinon ça devient difficile. Je suis de ceux qui ne prendraient jamais un entraîneur étranger, c’est un choix personnel. »
Rami ? « Que les clubs respectent les contrats »
« Si j’en crois les observateurs, ça n’est pas une bonne méthode de licencier un joueur parce qu’il y aurait des choses à lui reprocher. Si l’OM avait Mbappé et qu’il se comportait comme Rami, aurait-il été licencié ? De ce point de vue, il faut que les clubs respectent les contrats. Cela m’amène aussi à parler de Rabiot. Le PSG n’a pas du tout accepté que le garçon joue. Son absence a pénalisé l’équipe à des moments cruciaux… »
« Quand je vais au stade, c’est à moi de trouver comment entrer »
« Très honnêtement, je n’ai jamais eu d’échange avec l’actuelle direction. Quand je vais au stade, c’est à moi de trouver comment entrer. C’est aussi le cas pour garer la voiture. Donc je ne vais pas me proposer. On ne m’a rien proposé non plus. En fin de compte, le vrai problème est que la page est tournée. A ceux qui sont en charge de ramener le club pour que l’OM redevienne un candidat déclaré au podium. Moi je regarde tout ça avec beaucoup de distance ».
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