Malgré les démentis et les communiqués faisant clairement état d’un refus de vendre, l’entourage de Mohamed Ayachi Ajroudi y croit encore. Juriste de l’homme d’affaires franco-tunisien, Marc Deschenaux a pris la parole ce mercredi pour soutenir que le projet de rachat de l’Olympique de Marseille n’est absolument pas mort et qu’il demeure crédible en dépit de l’agitation médiatique et de la fin de non-recevoir exprimée par le propriétaire Frank McCourt.
« Ce n’est pas parce que quelqu’un déclare ne pas être vendeur devant les médias que cette personne n’est réellement pas vendeuse », a-t-il déclaré auprès de la chaîne L’Équipe.
Dans cet entretien, Marc Deschenaux explique qu’une offre a bien été formulée, mais qu’elle peut par exemple correspondre à la valeur des dettes du club: « C’est une offre qui est très précise, néanmoins. Dans le cas qui nous intéresse, on voit que l’OM a des dettes. Beaucoup de dettes. (…) On peut très bien dire qu’on est prêts à offrir X fois le montant de ces dettes. S’il y en a d’autres, ça fait baisser notre chiffre. S’il y en a moins, ça le fait monter ».
Quant aux noms des mystérieux investisseurs internationaux regroupés derrière Mohamed Ayachi Ajroudi: « Le jour où le club sera racheté, vous aurez la liste ».
« Trop vite vers les médias »
Reste que la publicité médiatique autour de ce projet de rachat a suscité l’ire de la direction marseillaise, déplorant une entreprise de déstabilisation. Pour Marc Deschenaux, il était pourtant prévu que l’opération se fasse en « toute confidentialité » avec Mohamed Ayachi Ajroudi. La faute à qui? « Une personne qui portait ce projet a fait une grande déclaration à la presse. M. Ajroudi a bien dû réagir en disant simplement qu’il était intéressé. Mais M. Ajroudi n’est pas sorti du bois de lui-même. Un membre de l’équipe, qui rêvait peut-être de gloire, est allé trop vite vers les médias. »
La description pourrait correspondre à Mourad Boudjellal, qui a révélé ce projet de rachat lors d’une conférence de presse en juin. Mais Marc Deschenaux dément formellement viser l’ex-homme fort du rugby français: « Je n’ai pas plus à dire. Je n’ai pas envie de me retrouver dans une position et d’être accusé de diffamation. (…) Ce n’est pas lui ». Personne d’autre ne correspond pourtant au profil décrit.
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