Dans cette quête éperdue pour un buteur de classe mondiale, l’OM s’est souvent trompé après le départ de Didier Drogba. Le passage de Christian Gimenez rappelle d’ailleurs aux supporters de l’OM que les échecs en la matière ne datent pas d’hier. Ils remontent à près de quinze ans, déjà, bien avant Kostas Mitroglou et Mario Balotelli, pour ne citer qu’eux.

Gimenez: « Je n’étais pas à la hauteur de ce travail »

Arrivé avec les valises bien pleines en Europe, après avoir débuté sa carrière en Amérique du Sud, l’avant-centre argentin, désormais agent de joueurs, s’arrête à Marseille lors de la saison 2005-2006, fort d’un bilan très convaincant de son passage en Suisse (FC Lugano, FC Bâle), où il a notamment inscrit 121 buts en 168 matchs de Super League (première division suisse).

Christian Gimenez arrive à l’OM avec la ferme volonté de s’y imposer. Un premier but inscrit contre Ajaccio lors de la 5e journée, pour sa première apparition sous le maillot de la formation olympienne, le met sur la bonne voie. Oui mais voilà, s’imposer à l’OM n’est jamais chose aisée, et l’Argentin n’y parviendra pas. L’espoir des supporters de l’OM sera vite douché. Comment l’expliquer ?

Gimenez: « C’est dur ici quand tu es attaquant… »

« La réponse à votre question, je la connais depuis 15 ans, a-t-il répondu au quotidien La Provence. J’ai marqué lors de mon premier match (au Vélodrome contre Ajaccio), ensuite on a eu deux semaines de travail physique pendant la trêve internationale, et je n’étais pas à la hauteur de ce travail. J’aurais dû dire au préparateur physique que j’avais des douleurs partout et qu’il fallait que je lève le pied. Quand j’ai retrouvé ma forme, Pagis et Maoulida avaient été recrutés et je n’avais plus de temps de jeu. »

L’attaquant argentin, qui tournait à plus d’un but par match en Suisse avant de débarquer dans la cité phocéenne, ne marquera plus avant le mois de février et un 2e tour de Coupe de France contre le FC Metz. Six mois pour retrouver le chemin des filets, avant de s’écraser par terre en célébrant son but. Quand ça veut pas …

« C’est dur ici quand tu es attaquant et que tu ne marques pas, mais j’aimerai toujours Marseille, a-t-il confié. Et puis, mon trésor, c’est que dans chaque équipe tout le monde se rappelle de moi comme un professionnel, que ça se soit bien ou mal passé sur le terrain. C’est la chose dont je suis le plus fier. »

https://rmcsport.bfmtv.com/football/om-l-argentin-christian-gimenez-explique-son-echec-total-a-marseille-1931953.html

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