La légende d’un club sur la scène européenne s’écrit forcément dans les stades les plus bouillants, les plus hostiles, de la planète, contre les meilleurs. Cette année-là, en 2012, l’Olympique de Marseille est servi. Car il affronte en huitièmes de finale de la Ligue des champions, le champion en titre, tout simplement: l’Inter Milan. Le match aller, âpre et indécis, a finalement souri aux Marseillais dans les dernières secondes, avec ce but d’André Ayew sans qui, avec le recul, l’exploit n’aurait pas été possible.
Les prouesses de Mandanda
Au retour, la bataille de Giuseppe Meazza aurait pu tourner plusieurs fois à l’avantage des Italiens, mais Steve Mandanda, en état de grâce dans les buts marseillais, en avait décidé autrement, réalisant des prouesses sur sa ligne et quelques arrêts déterminants en début de match, dont une parade réflexe incroyable, face à Diego Milito, qu’il ne s’explique toujours pas aujourd’hui. L’international français n’a pas brillé que par ses arrêts dans cette rencontre. Il a également été passeur décisif en fin de match.
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Alors qu’on se dirigeait vers une prolongation après l’ouverture du score tardive de Milito (75e), Mandanda dégageait le ballon très loin dans le temps additionnel. A la réception du coup de pied de son gardien, l’attaquant brésilien Brandao, tout juste entré en jeu, contrôlait comme il pouvait du dos et enchaînait du gauche pour crucifier le portier adverse et qualifier son équipe malgré la défaite (1-2). L’OM réussissait alors un petit exploit dans sa grande histoire européenne.
Ce moment est à revivre dans « OM: Folie européenne », le document de RMC Sport, en trois épisodes, sur les aventures européennes de Marseille.
https://rmcsport.bfmtv.com/football/om-folie-europeenne-le-but-du-dos-de-brandao-heros-contre-l-inter-1993869.html