À la suite des impressionnants incidents survenus à la Commanderie, Jacques-Henri Eyraud n’a nullement l’intention de « donner à ces individus ce qu’ils demandent ». Décrié par de nombreux supporters, le président de l’Olympique de Marseille a fermement fait savoir samedi soir, quelques heures après les violences et l’annonce du report du match prévu contre le Stade Rennais, qu’il n’était « pas du tout » question de démissionner. Au contraire, le dirigeant a expliqué sur Canal+ qu’il avait l’intention de combattre cette « horde sauvage » venue « tout détruire » au centre d’entraînement.
« On a deux choix, a-t-il réagi. Baisser les bras et dire que le football est à l’image de la société. Ou on n’accepte pas. On va partir au combat et essayer de trouver des solutions, d’abord par le droit. (…) Il faut toujours avoir du dialogue et essayer de comprendre. Je suis un homme de dialogue ».
« Quand on est l’OM, on ne peut pas accepter ça »
« On va aussi essayer d’établir les responsabilités », a-t-il prévenu, avant de pointer du doigt « ceux qui incitent à la haine et font en sorte que la mayonnaise monte ». Il assure ainsi que « des plaintes seront déposées en nombre » dès dimanche: « On est en train d’identifier un certain nombre de meneurs. On va collaborer avec la préfecture et on va aller au bout. Quand on est l’OM, on ne peut pas accepter ça. On a déjà recueilli beaucoup d’éléments ».
Décrivant un club « choqué » et marqué par ces événements d’une « grande tristesse », mais qui font aussi « très peur », Jacques-Henri Eyraud souhaite que « la vie reprenne » et que l’attention se recentre vite sur le terrain. « J’espère que le temps du sport reviendra et qu’on gagnera à nouveau. J’espère vraiment qu’on donnera une autre image de ce sport, qui en a besoin ».
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