Lucas Hernandez a porté le maillot de l’équipe de France A pour la première fois il y a deux mois. Le temps de deux amicaux face à la Colombie et la Russie. Et même s’il peut encore postuler pour la sélection espagnole, son choix est définitif. Jouer une finale de Ligue Europa dans l’Hexagone, ce mercredi face à l’OM, sera donc un moment spécial pour le défenseur de l’Atlético de Madrid, qui a quitté son pays natal très jeune pour s’installer de l’autre côté des Pyrénées.
« Ça me fait très plaisir de jouer en France. Malgré mes deux matches avec les Bleus, on ne me connaît pas tellement, explique le joueur de 22 ans à France Football. Ce sera également particulier de jouer à Lyon (…) Ce n’est pas très loin de chez mes grands-parents et de mon tonton, en Franche-Comté. Je vais avoir beaucoup de supporters français. Avec le reste de ma famille, ils vont peut-être réserver un bus. »
« Je n’ai aucun souvenir de Marseille »
« Je suis né à Marseille, c’est marqué sur ma carte d’identité. Mais je n’en ai aucun souvenir, admet celui qui a été formé chez les Colchoneros. Je suis arrivé en Espagne en 2000, à 4 ans. Mes souvenirs d’enfance français sont essentiellement en Haute-Saône, la pêche et la chasse avec mon grand-père. Je partais en vacances tous les étés à Vanne, un très petit village. »
« Mon papi avait fait un terrain de foot dans son jardin pour Theo et moi, précise-t-il. De temps en temps, on entendait crier de la salle à manger: « Mes mirabelles! » On tapait dans les arbres. Mon grand-père n’était pas content pour ses fruits. Ce sont des supers souvenirs. » En attendant de s’en créer peut-être un nouveau ce mercredi face à la bande à Dimitri Payet.
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