Les cessions de joueurs, à commencer par celle d’Alexandre Lacazette, et les événements organisés au Groupama Stadium en dehors des matchs de football ont fait bondir les bénéfices de l’Olympique lyonnais en 2017-2018, a annoncé mardi OL Groupe.

Au cours de l’exercice achevé fin juin, le bénéfice net affiche une hausse de 72% par rapport au précédent, à 8 millions d’euros, un résultat positif pour la 3e année d’affilée après les temps difficiles de la construction du stade de Décines – sans atteindre toutefois les 9,8 millions engrangés d’il y a deux ans.

L’excédent brut d’exploitation (Ebitda), indicateur privilégié par la direction de la holding cotée en Bourse qui coiffe le club, progresse de 45% à 73,9 millions d’euros, un montant record qui atteint 26% du chiffre d’affaires. « C’est un des chiffres les plus élevés sur le plan européen », se félicite le président Jean-Michel Aulas.

La valeur du portefeuille de joueurs continue d’augmenter

Le produit des activités (289,5 millions) est à son plus haut niveau historique également, dopé par les cessions de joueurs dont le montant a plus que doublé (+142%) à 125,3 millions. Le transfert de l’attaquant Alexandre Lacazette au club anglais d’Arsenal, comptabilisé en juillet 2017 pour 50,1 millions d’euros, y est pour beaucoup et reflète « l’excellence de l’Academy OL », centre de formation local qui représente 72% du total des cessions.

Sur les cinq derniers exercices, celles-ci ont rapporté en moyenne près de 52 millions de revenus annuels et la courbe devrait continuer de progresser dans la mesure, explique Aulas, où la valeur de marché du portefeuille de joueurs continue d’augmenter. Elle était estimée à 378,3 millions au 30 juin dernier contre 208,5 millions un an plus tôt.

Aulas: « On a refusé des propositions faramineuses pour Ndombélé, Cornet, Aouar »

En d’autres termes, le club a de la réserve: le solde du dernier mercato estival a déjà garanti 31 millions d’Ebitda, « sans que l’OL ait eu à se départir de ses joueurs les plus brillants »: le départ de Nabil Fekir pour Liverpool a en effet avorté et « on a refusé des propositions faramineuses pour Ndombélé, Cornet, Aouar », assure M. Aulas.

Ces joueurs ont-ils donc vocation à partir en fin de saison ? « Pas obligatoirement », répond leur patron, « mais on ne pourra pas tous les retenir ». Les finances de l’OL profitent aussi d’une hausse de 70% des recettes tirées de l’événementiel, à plus de 15 millions d’euros, « soit le chiffre d’affaires moyen des clubs traditionnels du championnat de France », souligne la direction du club.

Après un concert de Céline Dion, un France-All Blacks en rugby et la finale de la Ligue Europa notamment l’an dernier, trois dates sont programmées pour Ed Sheeran au Groupama Stadium en mai 2019, avant la phase finale de la coupe du monde féminine de football. La non-participation de l’OL à la Ligue des champions (C1) la saison dernière se traduit par une baisse des droits TV reçus de l’UEFA et des recettes de billetterie, deux postes qui profiteront au contraire cette année de la qualification des joueurs de Bruno Genesio pour la C1.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/ol-les-benefices-dopes-par-l-evenementiel-et-les-ventes-de-joueurs-1540844.html

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