Il ne manquait que leur point de vue, le voilà. Pointés du doigt depuis une dizaine de jours pour deux affaires distinctes, d’abord un salut nazi d’un de leurs membres à Manchester City en Ligue des champions, puis un édito accusant Marseille d’être une ville « où règne le Sida », les Bad Gones ont eu droit à un rappel à l’ordre de Jean-Michel Aulas, le président de l’OL.
Aussi, ce vendredi, le principal groupe de supporters rhodaniens est sorti de son silence pour réagir, par le biais d’un communiqué, sur les deux dossiers chauds. Et s’ils dénoncent dans un premier temps « un acharnement médiatique sans précédent » ainsi qu’une « chasse aux sorcières », les Bad Gones prennent ensuite, en partie, leurs responsabilités.
Ils regrettent le salut nazi, mais assument l’édito
Concernant le salut nazi, le groupe, souvent associé à l’extrême-droite, indique que « celui-ci n’est pas pris à la légère » et « qu’une procédure interne disciplinaire d’exclusion a été lancée ». Et de préciser que « l’association Kop Virage Nord, forte de ses 17 ans d’existence, est apolitique ».
Quant à l’édito de très mauvais goût distribué à l’occasion d’OL-OM dimanche dernier, les Bad Gones assurent que celui-ci était destiné exclusivement à leurs membres, et font appel à la liberté d’expression, en évoquant « le second degré du milieu supporters en France ». « Cela fait partie d’un folklore partagé entre les différents groupes auquel nous sommes tous attachés, même si celui-ci dénote dans le paysage empreint de bienséance du grand public », écrivent-ils.
Mais s’ils ne semblent pas regretter le texte en question, les Bad Gones expliquent toutefois « avoir pris la décision de suspendre les futures publications de ce magazine, jusqu’à nouvel ordre ».
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