Anthony Lopes est régulièrement cité dans les conversations qui tournent autour du football pour son jeu, parfois considéré comme dangereux. Tout le monde se rappelle de la polémique qui a éclaté après son coup de genou dans le dos de l’Angevin Romain Thomas, qui n’avait rien vu venir, et a longtemps conservé la trace du coup dans le bas du dos. Un débat houleux avait eu lieu à notre antenne entre les deux joueurs, qui n’avait pas permis de les départager cependant, et encore moins de les réconcilier. Anthony Lopes n’a pas changé son jeu depuis pour autant, on a pu s’en apercevoir encore récemment.
Garcia: « Pas violent, trop engagé »
Et son entraîneur, Rudi Garcia, s’en félicite. « Il faut qu’il reste naturel, a-t-il plaidé à notre micro, dans l’émission Top of the foot. Antho il n’a jamais fait une sortie de sa vie pour blesser qui que ce soit. Il est comme ça, il a du jump. Il a du cran, parce que pour jouer dans les buts, on sait qu’il faut avoir du cran. Tous les entraîneurs de gardien vous le diront. Quand il faut sortir sur un ballon entre deux joueurs avec un attaquant, il y en a eu plein des gardiens blessés dans l’histoire du football sur ce genre de situation. Il essaye d’être le premier sur le ballon. C’est vrai que, parfois, il est trop engagé, mais les attaquants, ils n’ont qu’à se pousser. Parce qu’il faut protéger les gardiens dans le foot. »
Les compilations des chocs entre Anthony Lopes et ses adversaires, comme cette sortie très impressionnante devant Kylian Mbappé, qui avait valu au Parisien deux semaines d’arrêt, entretiennent la réputation d’un gardien qui ne maîtrise pas toujours ses sorties. Est-il pour autant un gardien violent ? « Il n’est pas violent, non, il est engagé », l’a défendu son coach, agacé par le traitement médiatique qui lui serait injustement réservé.
« Quand il est exposé, personne n’en parle, voire, je l’ai entendu sur un banc de touche, on est contents quand il est blessé. ça devient grave, a expliqué Garcia. Mais ça prouve tout l’endoctrinement qui peut être fait par un traitement médiatique dont il a été victime. Par le passé, il a été trop engagé sur certaines situations, mais il a progressé, il fait attention, et puis il mûrit. C’est un vrai-faux procès qu’on peut lui faire en ce moment. »
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