Jean-Michel Aulas ne lâche pas. Le président de l’OL, seulement 11e de Ligue 1 après 25 journées, à sept points du podium, ne croit plus à la 2e place. Mais toujours à la 3e. « Oui, bien sûr, et je reste intimement convaincu que nous pouvons le faire, même si ce sera difficile, explique Jean-Michel Aulas sur le site du club ce lundi. La victoire hier soir de Marseille (contre Lille) – que nous venons de battre en Coupe de France – nous positionne trop loin de la 2ème place, ce qui rend évidemment cet objectif difficile à atteindre désormais. (…) Nous sommes à 7 points de cette 3ème place. Il reste 13 journées avec 39 points en jeu, et donc tout reste évidemment possible. Il faudra pour cela que tout le monde tire dans le même sens, que le staff et tous les joueurs se transcendent, et il faut qu’il y ait une union sacrée de tous ceux qui viennent au stade et qui supportent l’OL, et alors là, j’en suis persuadé, nous allons réaliser une très grande fin de saison. »
Le président de l’OL, qui voit du positif du nul (1-1) contre Strasbourg dimanche (« Ce week-end, nous avons repris 1 point à Rennes et à Lille qui seront nos concurrents dans le sprint final et pour la 3ème place »), avance les blessures et la fatigue pour expliquer le faible rythme actuel des Lyonnais en Ligue 1 (aucune victoire sur les quatre derniers matchs). « Si on prend un petit peu de recul, nous venons d’enchaîner depuis le 4 janvier notre 12ème match d’affilée, ce qui signifie que nous avons joué plus que toutes les autres équipes (sauf le PSG), et en tout cas nous avons joué un match tous les trois jours et demi depuis le retour de la trêve hivernale. Ce n’était bien évidemment pas le cas de tous nos adversaires qui ont eu plus de préparation que nous pour jouer leurs matchs, en particulier ceux contre nous. »
Pas de changement dans le staff avant la fin de saison
Pour Jean-Michel Aulas, Rudi Garcia et son staff ne sont pas à mettre en cause. « Je suis attentif à tout ce qui se dit, mais convaincu que nous allons enchaîner dans une spirale positive et j’ai besoin, pour cela, du soutien de tous ceux qui aiment l’OL. La pression systématique et a priori sur les joueurs ne fait que rendre plus complexe leurs performances optimales. J’ai toute confiance dans l’expérience et la qualité technique et tactique du coach. » Et Rudi Garcia ne craint rien jusqu’à la fin de la saison. « Le football étant un jeu, il est malsain d’en tirer des conclusions sur l’orgueil, l’honneur des joueurs ou d’un club s’il n’arrivent pas à leurs objectifs, et en tout cas, les changements d’organisation d’équipe ou de staff sont utopiques à 13 matchs de la fin », explique le président de l’OL.
Le président lyonnais compte sur les recrues, Karl Toko-Ekambi et Bruno Guimaraes, sur les retours de Léo Dubois et Youssouf Koné ainsi que sur les supporters pour vivre une fin de saison heureuse, pour un OL toujours en lice sur tous les tableaux (8e de finale de Ligue des champions contre la Juventus, demi-finale de Coupe de France contre le PSG, finale de Coupe de la Ligue contre le PSG). « Nous sommes à 7 points de cette 3ème place. Il reste 13 journées avec 39 points en jeu, et donc tout reste évidemment possible, souligne Jean-Michel Aulas. Il faudra pour cela que tout le monde tire dans le même sens, que le staff et tous les joueurs se transcendent, et il faut qu’il y ait une union sacrée de tous ceux qui viennent au stade et qui supportent l’OL, et alors là, j’en suis persuadé, nous allons réaliser une très grande fin de saison. » C’est parti pour un sprint de trois mois.
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