Le carton plein contre Toulouse le week-end dernier (4-0) avait créé un début d’euphorie sans doute trop hâtif. Le soufflet est retombé pour l’Olympique de Marseille ce dimanche à Nîmes (3-1), en clôture de la deuxième journée de Ligue 1. Une défaite mais surtout quelques motifs d’inquiétude pour le club phocéen, largement dominé dans l’intensité et les intentions.
Calmer les ardeurs d’une équipe pas encore aboutie
La préparation inquiétante avait presque été gommée par ce début en fanfare face à Toulouse, le week-end dernier au Vélodrome. Sur la pelouse d’un promu sans complexe, l’OM est tombé sur un os d’intensité, test un peu trop délicat pour une équipe qui a souffert physiquement. Les champions du monde Florian Thauvin, Steve Mandanda et Adil Rami étaient de retour dans le onze de départ. Si l’ailier a plutôt tenu son rang, inscrivant le seul but marseillais du soir, les deux autres ont souffert.
Principal point d’inquiétude: les couloirs. Jordan Amavi – qui a un peu rectifié le tir en deuxième période – et Hiroki Sakai ont largement souffert face aux assauts incessants des Crocos Denais Bouanga, Sada Thioub et Renaud Ripart, tous buteurs. Ce dernier a même signé un numéro en solo qui aura mis la recrue Duje Caleta-Car par terre. Passivité et manque d’impulsion côté défensif, ponctué d’un manque de poids dans le jeu de Dimitri Payet , Morgan Sanson et Luiz Gustavo, en-deçà de leurs prestations de la saison dernière. Les souvenirs c’est bien, tourner la page et redescendre sur terre, c’est mieux.
Mandanda, un retour… et puis se blesse
Titularisé après le clean-sheet de Yohann Pelé contre Toulouse (4-0), Steve Mandanda n’aura tenu qu’un peu plus d’une heure. Le champion du monde, visiblement touché à la cuisse, a finalement cédé sa place, laissant craindre pour sa participation face à Rennes dimanche prochain. Dans deux semaines, l’OM aura son premier vrai choc face à un concurrent direct, Monaco.
Germain pas servi… et oublié par l’assistance-vidéo?
Ce n’était vraiment pas le soir… Après l’ouverture du score nîmoise en première période, les joueurs de Rudi Garcia ont cru obtenir un penalty pour tirage de maillot sur Valère Germain dans la surface de réparation, sur coup franc. L’attaquant a fini au sol, incrédule.
L’arbitre n’a pas sifflé et l’assistance-vidéo n’est pas revenue sur la décision. « C’est au VAR de signaler cette faute, estime Joël Quiniou, expert arbitrage RMC. L’arbitre ne l’a pas vue. Ça fait partie des instructions: l’arbitre-vidéo n’intervient que quand une erreur évidente a été commise par l’arbitre. Et là, c’était sans doute la mission et le devoir du VAR de signaler cette faute. » Un raté qui fait rager.
Pas de retard sur les concurrents
Petit motif d’espoir pour les Marseillais: leurs concurrents directs n’auront pas mis les voiles au classement. L’Olympique Lyonnais a connu le même sort contre Reims vendredi (1-0), tandis que l’ASM n’a pris qu’un point contre le LOSC samedi (0-0). Trois points pour les deux Olympiques, quatre pour le club du Rocher, derrière le quatuor de tête à six points PSG-Nîmes-Dijon-Reims.
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