Najila Trindade continue de s’expliquer à la télévision brésilienne. Après un premier entretien à SBT jeudi, la mannequine brésilienne, qui accuse Neymar de l’avoir violée à l’hôtel Sofitel de Paris, a repris la parole sur Record 7. Dans une nouvelle interview, la jeune femme a été interrogée sur les répercussions de cette affaire. Abattue, le regard vague, elle a tout de même démenti les accusations de mensonges dont elle est l’objet, – « tout est tronqué, tout est faux », – et a décrit son nouveau quotidien, visiblement très pénible au Brésil où elle craint pour sa vie.
Des versions qui changent à cause des antidépresseurs
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« J’ai traversé beaucoup de choses. Je me sens envahie, les gens inventent des choses, débute-t-elle. Je suis psychologiquement très ébranlée par tout ce qui s’est passé, par toute cette exposition (…) Je ne vais pas bien, j’ai pris beaucoup de médicaments ces derniers jours », révèle-t-elle.
Une situation qui aurait, selon-elle, créé des contradictions dans ses déclarations, fruit du départ de ses premiers avocats. « J’ai fait des témoignages sous pression, sous médicaments, sans me nourrir, se justifie-t-elle. J’ai besoin d’un peu de tranquillité d’esprit et de laisser la justice agir pour mettre fin à ces spéculations. »
« Je ne vais pas bien »
Alors que son nouvel avocat pourrait à nouveau lui faire faux-bond face à l’absence de preuves supplémentaires. Des preuves a priori nichées dans une vidéo de sept minutes, de laquelle était sortie une scène violente sur les réseaux sociaux, et depuis volées à son domicile selon la plaignante.
Najila Trindade a été entendue par les enquêtrices mais son témoignage n’a pas encore fuité. Sommé de s’expliquer sur la divulgation des photos intimes de la mannequin qui l’a accusé de viol, Neymar ne s’est lui pas prononcé sur le fond de l’affaire mais a déclaré qu’il s’était senti extrêmement soutenu depuis les premières révélations.
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