Cité en exemple de bravoure par Megan Rapinoe lors des Trophées The Best le mois dernier, le Déodatien Kalidou Koulibaly est devenu un symbole de la lutte contre le racisme dans le football, tout particulièrement en Italie, où il joue depuis 2014.
Le 26 décembre dernier, pendant Inter-Naples, le défenseur central sénégalais avait applaudi ironiquement l’arbitre du match qui venait de l’avertir, mais qui n’avait pas agi contre des cris de singes pourtant parfaitement audibles. Il avait écopé d’un second carton jaune synonyme d’expulsion. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
« Cela me met autant en colère que lorsqu’on s’en prend aux Noirs »
« Mais il n’y a pas que le racisme contre la couleur de peau, il y a aussi celui contre les villes, déplore le joueur de Naples au cours d’un entretien accordé à l’Equipe Magazine. Quand on s’en prend à mon capitaine Lorenzo Insigne parce qu’il est Napolitain, cela me met autant en colère que lorsqu’on s’en prend aux Noirs, ça me fait mal au coeur, ça m’écoeure. »
« Naples ne mérite pas ça, c’est un peuple exceptionnel, une ville qui vit d’amour. Elle y abrite un club très important en Italie, un club qui la représente à l’international, les gens devraient respecter ça. En France, c’est nettement différent mais en Italie, il y a aussi les discriminations du Nord contre le Sud, alors que s’ils acceptaient de s’unir, ce serait beau, comme on le voit avec leur sélection nationale. »
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