C’est un véritable coup de tonnerre. Le ciel est tombé sur la tête de Waldemar Kita. La métropole de Nantes ne vendra pas la parcelle censée accueillir le nouveau stade de foot du FC Nantes et se retire du projet porté par le président du club, a-t-elle annoncé lundi, échaudée par l’annonce d’une enquête préliminaire visant la situation fiscale de Kita.
« Sans préjuger évidemment des suites de cette enquête, il est clair que le projet ne pourra, en tout état de cause, pas se dérouler dans les délais envisagés, ni dans un climat serein, quelles qu’en soient les conclusions », a déclaré la métropole dans un communiqué.
« La question d’un stade reste posée à moyen terme »
« La question d’un stade durablement à la hauteur de la sixième ville de France et de son club reste posée à moyen terme », a toutefois indiqué Johanna Rolland, précisant que la Métropole conduira les travaux d’entretien et d’amélioration tels qu’ils étaient initialement prévus.
La perquisition surprise des bureaux nantais et parisiens de Waldemar Kita aura eu raison d’un projet de stade privé à l’horizon 2022, vivement contesté par les associations de supporters et les riverains depuis l’annonce faite en septembre 2017.
« On se tape la honte dans toute la France »
« Waldemar, à cause de toi on se tape la honte dans toute la France » ou « Et y’en a marre de Waldemar », pouvait-on entendre dans les tribunes de la Beaujoire, dimanche contre Bordeaux (1-0). Les supporters de la Brigade Loire ont aussi déployé des banderole hostiles à Kita. « C’est le moment d’enterrer le nouveau stade et de nous rendre le FCN », écrivaient déjà les supporters du FC Nantes. Leur souhait a été exaucé.
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