Lors de la présentation d’Antoine Kombouaré en tant que nouveau coach du FC Nantes, ce jeudi, Franck Kita en a profité pour faire passer un message très clair. Le directeur général délégué des Canaris, fils du propriétaire Waldemar Kita, n’entend pas céder à la pression des supporters. Et assure ne pas vouloir vendre le club.
Une longue introduction. Et une mise au point très ferme. Franck Kita a profité de la présentation d’Antoine Kombouaré en tant que nouvel entraîneur, ce jeudi, pour s’exprimer sur la situation difficile dans laquelle se trouve le FC Nantes. En remplaçant Raymond Domenech, le directeur général délégué du club espère relancer son équipe, actuellement 18e de Ligue 1. Avec l’objectif de conserver sa place dans l’élite en fin de saison. Il sera alors temps de faire un bilan plus global. Et de savoir si Kombouaré poursuivra sa mission au-delà de l’été (il signera pour deux saisons supplémentaires en cas de maintien). D’ici-là, le fils du propriétaire Waldemar Kita n’entend pas céder à la pression des supporters, qui ne cachent pas leur mécontentement depuis plusieurs mois. Et encore moins vendre le club, que son père a racheté en 2007.
« Dans le sport de haut niveau, le plaisir, on n’en prend que quand on gagne. En ce moment, ce n’est pas le cas. Mais comme dans la vie, il y a des hauts et des bas, a expliqué Franck Kita. Il y a des moments difficiles, il faut faire face. C’est ce qu’on fait. On a toujours été responsables. Donc oui, c’est une situation difficile. Ça fait un certain nombre de mois que ça ne se passe pas très bien. Mais ce n’est pas une raison pour laquelle on souhaite partir. »
« Je ne suis à l’écoute de rien du tout »
Le dirigeant de 38 ans a d’ailleurs appelé les fans des Canaris à « dépassionner le débat », à l’heure où la pandémie de Covid-19 bouleverse nos existences. « Ça fait un an qu’on vit un certain nombre de choses. On est confinés, il y a des gens malades autour de nous. Je pense qu’il y a plus grave, estime-t-il. C’est du sport. C’est du foot. On fait en sorte que ça se passe du mieux possible, bien sûr. Mais je crois que c’est la vie qui est comme ça. Dès qu’il y a un petit peu d’adversité, si on était amenés à lâcher, à partir, à être tristes, on ne ferait pas grand-chose. Il faut savoir s’accrocher, être persévérants et essayer de faire du mieux possible. C’est tout. »
Relancé sur la possibilité que sa famille soit à l’écoute d’éventuels repreneurs, Franck Kita a balayé cette éventualité d’un revers de main. « Moi, je ne suis à l’écoute de rien du tout, assure-t-il. C’est notre club, on l’aime. Tout ce qu’il se passe à l’extérieur, sincèrement, je m’en moque totalement. C’est comme ça partout. Pas plus à Nantes qu’ailleurs. Ça ne m’affole pas. On a totalement l’habitude. Si dans la vie, à chaque fois qu’il y a des petits moments difficiles, vous vous mettez à partir, à lâcher, à pleurer, sincèrement, il faut rester à la maison ».
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