Waldemar Kita plus que jamais dans le viseur de la justice. Depuis le 27 février 2017, une enquête préliminaire ouverte par le Parquet national financier (PNF) vise le président et propriétaire du FC Nantes. Le dirigeant est soupçonné de fraude fiscale. L’an passé, des perquisitions ont été menées au siège parisien des laboratoires Vivacy (spécialisés dans la médecine esthétique), au domicile du dirigeant nantais et à la Jonelière, le centre d’entraînement du FCN. Selon L’Equipe de ce jeudi, des saisies ont aussi eu lieu cette année, entre février et avril. Elles concernent notamment un yacht, le « K. Grace ». Celui-ci aurait fait l’objet d’une restitution contre la saisie sur compte bancaire d’une somme équivalente à la valeur du bateau (2,5M€), car l’Etat en aurait eu la responsabilité. Un bien immobilier situé à Paris et appartenant au couple Waldemar et Chantal Kita aurait aussi été saisi.
Bientôt cité devant le tribunal correctionnel?
Au mois de juin, Franck Kita, leur fils et directeur général du FC Nantes, avait minimisé cette affaire: « C’est un contrôle fiscal classique, une procédure plus ou moins longue, avec des mesures habituelles », avait-il déclaré ajoutant que cela n’aurait « aucun impact » sur le club. Reste que des doutes planent sur la domiciliation fiscale de l’homme d’affaire franco-polonais. En 2017, sa holding Flava Groupe qui détient le FCN, était domiciliée à Uccle, en Belgique, un lieu prisé des grandes fortunes…
Pour l’Etat, le préjudice de cette fraude fiscale, si celle-ci est avérée, s’élèverait à au moins 10 millions d’euros. Waldemar Kita pourrait être cité à comparaître devant le tribunal correctionnel.
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