Plus d’un mois après la mort d’Emiliano Sala, de nombreuses zones d’ombre persistent encore autour du crash de l’avion transportant l’attaquant argentin. Et alors que le Bureau britannique d’investigation sur les accidents aériens (AAIB) doit publier lundi un rapport d’enquête provisoire, la question de la propriété de l’appareil est de nouveau au centre des discussions.
L’agent Willie McKay, mandaté par le FC Nantes dans l’opération, et organisateur du vol, avait déjà déclaré que le Piper PA-46 Malibu, immatriculé aux Etats-Unis, ne lui appartenait pas.
Une mystérieuse société
Cette fois, il est allé plus loin en évoquant la propriétaire, puisqu’il s’agirait selon lui d’une femme anglaise, responsable d’une société basée dans le Derbyshire. « Je suis déçu qu’elle ne se soit pas signalée plus tôt pour dire que l’avion lui appartenait, dit-il dans des propos rapportés par L’Equipe. Mais je ne suis pas surpris, car elle a dû s’apercevoir du torrent d’abus que j’ai subi, comme ma famille, dans le monde entier. »
Le Daily Mail a exploré cette piste et évoque une « mystérieuse société » nommée Cool Flourish, inscrite en tant qu’entreprise de conseil en gestion. Or, la résidence déclarée de l’actionnaire principale est déserte et non meublée, explique le quotidien, tout comme celle d’un ancien directeur. Et la seule personne de l’organigramme que le journal a pu trouver n’a pas souhaité faire de commentaire.
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