Christian Cataldo, président des Dodgers, l’un des principaux groupes de supporters de l’OM, a partagé sa vive émotion sur l’antenne de RMC après la mort de l’ancien président du club marseillais Bernard Tapie, ce dimanche à l’âge de 78 ans.
Les supporters de l’OM pleurent leur président. Bernard Tapie est mort ce dimanche matin des suites d’un cancer à l’âge de 78 ans. Celui qui a amené le club olympien sur le toit de l’Europe en 1993 avec la première, et à ce jour la seule, victoire d’un club français en Ligue des champions, était toujours l’idole des supporters olympiens. « C’était toujours notre boss », a confirmé Christian Cataldo sur l’antenne de RMC.
Le président des Dodgers, extrêmement ému, a exprimé sa peine après le décès de l’ancien boss de l’OM (1986-1993): « Il y a un sentiment de tristesse et de désarroi. C’est quelqu’un qu’on aimait et qu’on aime toujours. Il sera toujours dans notre cœur et nos pensées. Il nous a donné beaucoup de bonheur. C’est quelqu’un qu’on n’oubliera jamais. Ce n’est pas possible. Des Bernard Tapie, il n’y en avait qu’un. Il était puissant, charismatique. Il avait la faculté de s’adapter à la personne qui était en face de lui. Il pouvait nous parler à nous, supporters, et cinq minutes après à François Mitterrand ou à Jean-Claude Gaudin. Ce n’est pas donné à tout le monde. Je suis fier et heureux qu’il soit inhumé à Marseille. Jusqu’au bout il aura été fidèle », glisse Cataldo, en larmes.
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« Je l’ai vu enlever la veste et presque en venir aux mains avec nous »
Le membre des Dodgers reconnaît qu’il n’était pas facile de négocier avec l’ancien patron marseillais : « Il était intraitable, impitoyable. C’était Tapie. Je l’ai vu un jour lors d’une réunion avant un match face au PSG enlever la veste, presque en venir aux mains avec nous. Il trouvait les arguments, c’était un patron. Il en faut toujours un. On le suivait. Certains joueurs disaient qu’ils étaient capables de mourir pour lui. Pour les supporters c’était pareil, on l’aurait suivi jusqu’au bout du monde. »
Jusqu’à la mairie de Marseille : « C’était son ambition mais je crois qu’il visait encore plus haut… On aurait aimé l’avoir comme maire. Il aurait été élu. C’était une bête politique », conclut Christian Cataldo qui promet un hommage digne du personnage qu’il était au stade Vélodrome.
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