On l’avait quitté à la 19e place de Ligue 1, on le retrouvera en 2020 en MLS, à la tête de l’Impact Montréal. Le 29 janvier dernier, Thierry Henry était limogé de l’AS Monaco. Pour sa première expérience en tant qu’entraîneur principal, « Titi » a échoué. En trois petits mois, le successeur et prédécesseur de Leonardo Jardim concède sept défaites. « Mon avenir? Ce n’est pas un problème », commente-t-il à chaud après son limogeage. On n’était pas obligé de le croire.
« Mon téléphone n’a pas sonné pendant quatre mois »
En dépit de cette expérience ratée dans le club de ses débuts, l’ancien buteur d’Arsenal a toujours gardé l’espoir de rebondir dans un autre club. Jusqu’à l’officialisation de son arrivée aux commandes de l’Impact Montréal ce jeudi, « Titi » se montre pourtant très discret. « Mon téléphone n’a pas sonné pendant quatre mois », confie-t-il au mois d’août au Telegraph dans une de ses rares prises de paroles publiques.
Des échanges avec des coaches de basket et d’athlétisme
Cela ne l’empêche pas de travailler. Après le Rocher, Henry retourne vivre à Londres. Il passe une bonne partie de son temps à regarder des matchs. Il se rend aussi aux Etats-Unis où des négociations avec les New York Red Bulls, où il a terminé sa carrière de joueur, n’auraient pas abouti. Thierry Henry fait aussi des rencontres. Il échange avec des coaches de basket et d’athlétisme afin d’enrichir son bagage de manager. « J’ai vu certains de mes anciens entraîneurs et ils m’ont dit: ‘maintenant tu es un coach car tu viens d’être viré' », sourit-il.
Des offres « très intéressantes » cet été
Pendant l’intersaison, il fait l’objet de convoitises. Et reçoit des propositions. Des offres venant de MLS, d’Angleterre, d’Allemagne, de Belgique. « Soudain, j’ai reçu cinq appels, dit-il en écho au grand calme qui a suivi son départ de Monaco. Certains n’étaient pas ce que je cherchais et d’autres en tant que numéro deux. Des offres très intéressantes. » L’ex-adjoint de Roberto Martinez au sein de la sélection belge n’en accepte aucune. « Je veux être numéro un », rappelle-t-il. Et d’enchaîner, plus ambitieux que jamais: « Traitez-moi de fou si vous voulez, mais j’aime le football et je crois que je peux être un entraîneur à succès. »
Reste que la reprise des principaux championnats européens se fait sans lui. Toujours très discret Thierry Henry laisse passer le mercato. Il apparaît brièvement lors d’opérations commerciales avec ses sponsors ou du jubilé de Vincent Kompany. En début de semaine, on l’a vu aux Etats-Unis, à San Antonio, au côté de son ami Tony Parker lors de la cérémonie en l’honneur de l’ancienne idole des Spurs. Du Texas à Montréal, le chemin n’était finalement pas si long que ça…
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