Convoqué par Roberto Mancini pour les matchs de l’Italie contre la Bosnie et l’Arménie lors des éliminatoires de l’Euro 2020 cette semaine en remplacement de Marco Verratti, Sandro Tonali a débuté les onze premiers matchs de Brescia cette saison en Serie A. Le milieu de 19 ans a déjà tapé dans l’œil de nombreuses équipes plus huppées. Si bien que son président Massimo Cellino a réagi avec fermeté en affirmant qu’il ne partirait pas pour moins de 300 millions d’euros. Plutôt que de subir la pression d’un tel engouement autour de son début de saison, le coéquipier de Mario Balotelli préfère relativiser.
Tonali: « Aider Brescia à se maintenir »
Avant de penser à un éventuel départ, le Transalpin compte d’abord aider son équipe à se maintenir en Serie A. « J’ai confiance en l’équipe pour cette saison. C’est pour ça que je ne pense pas au mercato, a expliqué le prometteur espoir auprès de Rai Sport. Je veux juste aider Brescia à se maintenir. »
Interrogé sur la saillie médiatique de son président, Sandro Tonali ne semble pas s’en émouvoir. « Il a dit qu’il ne me vendrait pas même pour 300 millions d’euros, a encore réagi le néo-international. Cela ne me fait pas peur même si cela représente beaucoup d’argent. »
Plutôt Gattuso que Pirlo
Après avoir fait le point sur son avenir, n’en déplaise à ses nombreux courtisans tels que le PSG, l’Inter ou même la Juventus, Sandro Tonali a évoqué les espoirs placés en lui en Italie. Vu par certains comme le nouveau Pirlo, le milieu de Brescia refuse cette comparaison et se compare plus volontiers à une autre gloire de la Squadra Azzurra. « Je me considère comme un Gattuso mais en plus technique, a conclu l’espoir brescian. Il a toujours été mon modèle. »
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