Ses performances quelque peu décevantes depuis le début de saison avaient replacé son nom dans les colonnes mercato des journaux étrangers. Coup d’éclat du mercato estival de la Juventus, qui a déboursé 85 millions d’euros pour s’attacher ses services, Matthijs de Ligt ferait l’objet d’un intérêt du FC Barcelone. Mais le Daily Mail a mis en exergue un élément extra-sportif qui rend hautement improbable un transfert du défenseur néerlandais de 20 ans.
Comme le rapporte le quotidien britannique, cela est dû à la législation italienne votée l’an dernier. Grâce au « décret croissance » instauré en Italie, les cadres et employés très qualifiés qui travaillent en Italie après avoir résidé pendant au moins deux années à l’étranger bénéficient d’une importante exonération partielle sur leurs impôts.
Le club serait taxé sur les
Cela s’applique aussi aux footballeurs, pour lesquels le revenu imposable n’est alors que de 50%. Il y a toutefois une contrepartie: le joueur doit rester pendant au moins deux ans. En cas de départ avant cette limite, le club est tenu de payer une taxe pour régler la différence par rapport aux économies réalisées. Car dans le monde du football, les joueurs négocient leurs contrats en net et les clubs s’occupent de régler les cotisations et les impôts.
Comme l’explique le quotidien italien Il Post, les exonérations prévues par cette loi s’appliquent à partir de ce mois de janvier 2020. Pour Matthijs de Ligt, la première moitié du contrat n’a pas été prise en compte. Toutefois, la Gazzetta dello Sport avait calculé que la Juventus allait économiser environ quatre millions d’euros par an sur le salaire de son joueur qui est estimé à 14 millions d’euros annuels. Des dépenses en moins bienvenues pour la Juventus, dont les récents résultats économiques sont particulièrement inquiétants.
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