On y voit un peu plus clair concernant l’impact du coronavirus sur le football en 2020. Selon le rapport publié ce vendredi par la FIFA, il y a eu bien moins de transferts dans le monde sur la période juin-octobre que lors du mercato de l’été 2019: 7.424, contre 9.087 un an plus tôt. Et les clubs ont également été moins dépensiers, passant de 4,91 à 3,32 milliards d’euros investis.
Les fins de contrat, plus de la moitié des transferts
La FIFA précise ainsi que les clubs ont dépensé 25% de moins sur ce mercato qu’en 2019, mais également moins qu’en 2017 et 2018, et presque autant qu’en 2016. Si les clubs ont effectué moins de transactions, ils ont aussi connu une baisse globale de leurs investissements plus importante encore que la baisse du nombre de transferts, ce qui signifie que la pandémie de coronavirus a entraîné à une diminution de la valeur marchande générale.
Autre donnée assez surprenante: plus de la moitié des transferts (53,2%) ont été réalisés pour des joueurs en fin de contrat, alors que 32,2% concernent des prêts ou retours de prêts. Enfin, le rapport de la FIFA détaille les zones géographiques où ont eu lieu ces transferts. Sans surprise, les clubs européens ont été les plus actifs, avec 6.097 transactions, représentant un total de 3,2 milliards d’euros.
La France plus dépensière que l’Allemagne
C’est l’Angleterre qui arrive en tête, comme souvent, avec 1,06 milliard d’euros dépensés (485 mouvements), soit plus du double de l’Italie, deuxième avec 460 millions d’euros. L’Espagne (412 millions) est troisième, juste devant la France (385 millions) qui, avec ses 259 transferts, devance l’Allemagne (295 millions).
Par la voix de directeur de la division Juridique et Conformité Emilio Garcia Silvero, la FIFA rappelle que « c’est la première fois au cours des dix dernières années que le nombre de transferts a diminué ». Un rapport sur l’ensemble de l’année 2020 sera publié en janvier.
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