Malgré la lourdeur du score, Brest a quitté le Parc des Princes avec de nombreux éloges, samedi après sa défaite face au PSG (3-0). Les hommes d’Olivier Dall’Oglio sont restés fidèles à leurs principes joueurs, offrant de très belles séquences collectives, face à une équipe parisienne, plutôt habituée aux blocs regroupés. Romain Faivre a notamment marqué les esprits, comme souvent depuis le début de saison.
?? « La meilleure façon de contrarier le PSG, c’est d’essayer d’avoir le ballon. Et quand on ne l’a pas, c’est bien défendre. »
Olivier Dall’Oglio, entraîneur de Brest, explique ce qu’il a souhaité faire face à Paris (défaite 3-0).#rmclive pic.twitter.com/wJAPiLzS8L
— After Foot RMC (@AfterRMC) January 11, 2021
Une bonne pioche recrutée contre 400.000 euros seulement l’été dernier en provenance de Monaco, où il était cantonné à la réserve lors de la saison 2019-2020. Mais Brest a flairé le bon coup en le sortant de cette ornière. Une stratégie dont sont coutumiers les Bretons. « Elle vient de Grégory Lorenzi (directeur sportif, ndlr) qui arrive à suivre des joueurs sur plusieurs saisons, a expliqué Olivier Dall’Oglio, entraîneur de l’équipe, lundi dans l’After sur RMC. Il les voit quand ils sont dans les centres de formation. Pour avoir des joueurs qui peuvent amener un plus, il faut les sortir de clubs comme Monaco. Il faut arriver à saisir l’opportunité. »
Le Douaron recruté en National 2
Le club est notamment très attentif aux joueurs qui ne sont pas gardés dans les centres de formation ou ceux des divisions inférieures. « Il y a un gros travail du club sur le suivi de tous ces joueurs, mais aussi ceux de National, de Ligue 2, poursuit Dall’Oglio. C’est un travail de longue haleine. On a aussi Jérémy Le Douaron qui arrive de Saint-Brieuc, en National 2. » Sur ce dossier, Brest a eu le dernier mot face à Lorient, également sur le coup. En 14 matchs, l’ancien Costarmoricain a délivré deux passes décisives.
AFP – Jérémy Le Douaron
Brest ne choisit pas ses cibles au hasard. « Ce n’est pas une enquête, mais presque, pour connaitre leur mentalité, confirme le technicien. On a besoin d’avoir ces joueurs, on ne peut pas se tromper dans le recrutement. Si on se plante sur deux joueurs, ça commence à être compliqué parce qu’on n’a pas les moyens. Il y a un gros travail avec le réseau de chacun pour avoir des renseignements de joueurs. »
« Il faut du temps, ça ne se fait pas du jour au lendemain, conclut Dall’Oglio. Ça dure toute la saison et pas seulement en période de mercato. Il y a un gros relationnel avec des agents et parfois avec les familles de joueurs. Il y a tout un tissu alimenté et ça se fait sur plusieurs saisons. Le Stade Brestois bénéficie aujourd’hui de joueurs qui ont un certain talent et état d’esprit parce que le travail en amont a été bien fait. »
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