Adrien Rabiot est désormais un ancien joueur du PSG. Et officiellement un joueur de la Juve depuis ce lundi. Convoité par de nombreux clubs depuis l’annonce de son désir de ne pas prolonger avec son club formateur, l’international français a effet tranché: il évoluera à la Juventus Turin ces prochaines années, au terme d’un feuilleton à rallonge, qui l’a d’abord envoyé au FC Barcelone puis en Premier League. La Juve a officialisé sa signature ce lundi, sans plus de précisions pour l’instant, et a annoncé une conférence de presse de présentation ce mardi à 11h.
La Serie A pour oublier la galère
Intimidé par les exigences financières du Tricolore, le club catalan a finalement laissé la voie libre à la Vieille Dame, qui n’a pas traîné à finaliser ce dossier après avoir publiquement manifesté son intérêt pour le joueur. Mis à l’honneur par son ancien coéquipier Gianluigi Buffon, le Français a obtenu ce qu’il réclamait dans le Piémont. Un salaire de 7 millions d’euros annuel et une prime à la signature de 10 millions d’euros lui sont ainsi promis. Sportivement, il a aussi l’assurance d’évoluer chez un candidat naturel à la victoire finale en Ligue des champions.
A 24 ans, Adrien Rabiot achève, par cet inévitable départ, une saison cauchemardesque au PSG. Débuté par une auto-exclusion de la liste de remplaçants de Didier Deschamps pour la Coupe du monde, l’exercice 2018-2019 s’est poursuivi par une mise au ban au PSG une fois sa non-prolongation actée. Sanctionné par son club pour avoir liké une vidéo moqueuse de Patrice Evra au soir de la nouvelle élimination parisienne en Ligue des champions, le gaucher a multiplié les incompréhensions avec ses dirigeants. L’image dégagée par le joueur et son entourage (sa maman, Véronique, est aussi son agent) n’a pas non plus aidé à apaiser une situation devenue très tendue avec les supporters parisiens.
Au final, Rabiot n’a plus disputé de rencontre officielle depuis le 11 décembre et la victoire 4-1 à Belgrade en Ligue des champions. Son rebond dans l’un des clubs les plus puissants d’Europe atteste de l’estime que lui portent encore les mastodontes du football. Mais il va devoir retrouver du rythme et de la confiance s’il veut se relancer dans l’entrejeu turinois de Maurizio Sarri, déjà renforcé par l’arrivée (libre également) d’Aaron Ramsey et qui compte Miralem Pjanic, Emre Can, Rodrigo Bentancur, Blaise Matuidi ou Sami Khedira dans ses copieux rangs.
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