TOPS
Di Maria, dynamiteur en chef
Sorti par précaution par Thomas Tuchel à la 60e minute (remplacé par Moussa Diaby), Angel Di Maria est le grand artisan de la victoire du PSG, la 10e consécutive en Ligue 1, record en cours. Certes l’Argentin n’a pas marqué. Mais il a délivré deux nouvelles passes décisives – ce qui lui permet de rejoindre le Marseillais Dimitri Payet en tête du classement des passeurs -, les deux sur corner, pour les têtes triomphantes de Marquinhos et de Rabiot (12e et 42e). Et on rappellera que c’est sa tentative du gauche, claquée par Gurtner, qui a amené le corner du premier but parisien.
Marquinhos, finalement pas si épuisé
Il devait être ménagé par Thomas Tuchel, comme Neymar et Thomas Meunier, ce que l’Allemand avait annoncé la veille en conférence de presse. Mais le Brésilien, après un périple en Arabie Saoudite avec son équipe nationale, a finalement convaincu, à son retour à l’entraînement, son entraîneur sur sa capacité à enchaîner. Ce qu’il a fait avec brio, brassard de capitaine autour du bras, en remportant la quasi-totalité de ses duels et en ouvrant le score d’une belle tête croisée.
Areola concentré
Il n’a que deux choses à faire: deux interventions un peu chaudes, coup sur coup. Et il a fait le job, lui qui gardera la cage parisienne mercredi prochain en Ligue des champions face à Naples. Décisif devant Monconduit (47e), Areola a remis ça devant Ghoddos dans la foulée. Preuve d’une concentration sans faille, dans un match où il aurait pu facilement décrocher.
FLOPS
La blessure de Verratti
C’est le point noir de la soirée du PSG. Auteur d’une première période de premier plan, toujours aussi habile à illuminer le jeu parisien dans une position reculée, Marco Verratti a dû céder sa place à la mi-temps à Lassana Diarra (45e). L’international italien a semble-t-il ressenti une gêne à la cuisse droite. Il n’a pas quitté le terrain en boitant ni en grimaçant et a priori n’a pas reçu de coups. Une sortie par précaution, à surveiller évidemment, à trois jours de la réception de Naples en Ligue des champions.
Amiens, sans idées, trop vite résigné
Le plan? Défendre bas et tenter de sortir en contre? Pas bon, pas payant. Amiens a pris cinq buts ce samedi et aurait pu en prendre plus si les Parisiens avaient passé la seconde dans cette rencontre. Mais trop vite dépassés, les Picards ont permis aux Parisiens de gérer cette rencontre. Incapables de riposter face à la domination adverse, sans idées, Amiens n’a eu qu’un seul moment de grâce, sur une double tentative à la reprise (47e). Sans réussite.
Cavani, pas invité à la fête
Il n’a plus connu la joie de marquer en Ligue 1 depuis le 26 septembre et la venue de Reims au Parc des Princes (4-1). Dans un match autant dominé par son équipe et que celle-ci a largement remporté, son absence au tableau d’affichage dans la case des buteurs fait un peu tache. L’Uruguayen a eu des cartouches. Mais il n’a pas trouvé le fond des filets. Il y a eu des situations compliquées (90e+3), d’autres un peu moins (coup franc au-dessus, 61e) et une franchement abordable, où « El Matador » manque un but tout fait en ratant totalement sa reprise, seul au second poteau, face au but vide, sur un excellent service de Bernat.
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