Courtisé par l’OM pour prendre la suite d’André Villas-Boas en janvier dernier, Walter Mazzarri regrette l’échec des négociations pour ce « challenge fascinant ». Le club a finalement opté pour Jorge Sampaoli.
Son nom a figuré parmi ceux des prétendants à la succession d’André Villas-Boas l’hiver dernier. L’Italien Walter Mazzarri (59 ans) n’a finalement pas été choisi pour devenir le nouvel entraîneur de l’Olympique de Marseille. Le club lui a préféré Jorge Sampaoli, arrivé en mars après la fin de son aventure avec l’Atlético Mineiro. Dans une interview à France Football, Mazzarri, libre depuis la fin de son aventure avec le Torino en 2020, regrette cet échec d’autant que les supporters marseillais en faisaient leur favori dans certains sondages pour prendre la succession d’AVB.
« Je me plais dans ce genre de clubs très chauds »
« Ça m’a rempli d’orgueil, confie le technicien au sujet de sa belle cote. J’ai été touché quand j’ai appris que pas mal de supporters marseillais voulaient que je vienne. Marseille, c’est un club passionnant. Aller là-bas aurait été un challenge fascinant. Je me plais dans ce genre de clubs très chauds. Ça m’exalte, c’est là où je donne le meilleur de moi-même. Malheureusement, il a manqué deux-trois choses pour que ça se passe. Mais ça ne s’est pas fait, c’est comme ça. Ça ne sert à rien d’en parler puisque je ne n’y suis pas allé. Dommage, c’est un projet qui m’aurait plu. »
Ancien joueur dans les années 1980-1990, Mazzarri mène, depuis, une longue et riche carrière d’entraîneur. Il a notamment brillé sur le banc de Naples (2009-2013) où il a remporté la Coupe d’Italie (2012) et terminé vice-champion de Serie A en 2013, avec des joueurs comme Edinson Cavani ou Ezequiel Lavezzi, Lorenzo Insigne ou Marek Hamsik.
Ouvert à tout, même à la France
Il a ensuite passé une saison à l’Inter Milan (2013-2014), alors en pleine vente. Il a ensuite tenté l’aventure en Angleterre à Watford (2016-2017) où il a dirigé les Français Etienne Capoue et Abdoulaye Doucouré avant de revenir en Italie pendant deux ans sur le banc du Torino. Actuellement libre, il se dit ouvert à toutes les opportunités. « Je peux aller partout, Italie, France, Allemagne, Espagne… J’ai juste besoin de sentir ce projet, de me sentir stimuler pour le faire mien », conclut-il. Il sera attentif au marché de Ligue 1 en plein chambardement l’été prochain.
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