De nombreuses voix ont pris le relais du collectif du 5 mai 1992. En hommage à la catastrophe de Furiani, ayant fait 18 morts et 2357 blessés ce jour-là, cette organisation appelle à ne plus jouer en cette date anniversaire. Mais cette saison, la Ligue 1 a programmé quatre rencontres de la 35e journée le dimanche 5 mai : Montpellier-Amiens (15h), Toulouse-Rennes (15h), Monaco-St-Etienne (17h), OL-LOSC (21h).
De quoi irriter notamment Ghislain Printant, ancien entraîneur du SC Bastia. « On a déplacé des matchs toute la saison (en référence aux reports dus aux manifestations des gilets jaunes, ndlr) et on ne peut programmer une journée entière le vendredi et le samedi, a regretté le coach adjoint de l’ASSE sur Twitter. Une fois de plus notre instance, la LFP, passe à côté d’un formidable acte. »
L’hésitation de Maracineanu
L’ex-secrétaire d’Etat aux Sports, Thierry Braillard, a également pointé du doigt le calendrier de la L1, en évoquant les mêmes arguments que Printant. Roxana Maracineanu a elle semblé indécise sur le sujet. « C’était un vrai drame ce jour-là », a rappelé la ministre des Sports, invitée vendredi de Jean-Jacques Bourdin sur RMC.
Avant de se montrer hésitante face à la question de la suppression de tout match de football professionnel à cette date. « Je n’ai pas forcément d’avis sur la question », a finalement lâché Maracineanu, un peu gênée.
L’an dernier, aucun match professionnel ne s’était joué le samedi 5 mai. Mais l’accord, passé avec la Ligue par Thierry Braillard à l’époque, ne prévoyait cette disposition que les samedis. Les quatre matchs cette saison sont, eux, prévus un dimanche.
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