Invité de Rothen s’enflamme sur RMC, mercredi, Gérard Lopez s’est défendu de toute gestion douteuse du LOSC. L’ancien président a livré ses réponses sur son éviction du club nordiste en début d’année, mais aussi sur l’argent du transfert de Victor Osimhen.
À l’occasion de son interview dans Rothen s’enflamme sur RMC, mercredi, Gérard Lopez, aujourd’hui propriétaire des Girondins de Bordeaux, a répondu à deux accusations concernant sa présidence du Losc. Le dirigeant hispano-luxembourgeois a d’abord évoqué la situation financière complexe du club nordiste, son éviction en début d’année, ainsi que les détails du transfert de Victor Osimhen.
« Ce n’est pas vrai », a-t-il d’abord lancé en réponse à Olivier Létang, ayant affirmé par deux fois que le Losc s’apprêtait à être en « cessation de paiement » s’il n’y avait pas eu de changement de présidence. Gérard Lopez a cependant affirmé que tout était prévu « pour continuer jusqu’en juin ». Et ce même s’il avait demandé un ajustement dans l’échéancier de remboursement par rapport aux créanciers: « Il y avait une échéance au mois d’octobre, reportée au mois de décmbre. J’avais demandé à ce qu’elle soit reportée au mois de janvier, parce qu’il y avait potentiellement des ventes ».
« Il y avait un échéancier à tenir, je ne l’ai pas tenu »
Pour prouver qu’il avait la situation sous contrôle, Gérard Lopez a ensuite souligné que le Losc était « un des seuls gros clubs en France » qui n’avait pas eu recours au prêt garanti par l’État pour faire face à la pandémie de coronavirus. « Le Losc n’a pas pris un euro en PGE », a-t-il assuré, précisant aussi que 180 millions d’euros avaient été remboursés aux créanciers en trois ans. « Ce qu’on a laissé, c’est de la dette. Mais on a remboursé un paquet de dettes ».
Mais alors pourquoi les créanciers ont-ils finalement évincé Gérard Lopez? « C’est juste technique, s’est-il défendu. J’ai signé un contrat il y a cinq ans. Il y avait un échéancier à tenir. Je n’ai pas tenu l’échéance de décembre. Ça n’a rien à voir avec le club ou les salaires. Mais ils avaient donc le droit de le faire ».
« Pas un seul intermédiaire payé » dans la vente d’Osimhen
Gérard Lopez s’est donc aussi exprimé sur le transfert de Victor Osimhen, pour lequel des accusations de malversations ont été lancées. Après une belle saison 2019-2020 à Lille, l’attaquant nigérian avait été recruté par le Napoli pour plus de 70 millions d’euros.
Un deal que l’ancien président lillois a tenu à expliquer. En premier lieu, il a assuré que « pas un seul intérmédiaire n’a été payé » dans cette opération. « Le prix de vente, c’était 71,3 millions d’euros, plus 10 millions de bonus liés à des qualifications en coupe d’Europe. Il y avait un intéressement de 8 ou 9 millions pour le club belge d’où il était sorti (le Losc avait débauché Osimhen de Charleroi, ndlr). C’est tout. Et un club ne paie jamais 71,3 millions d’euros d’un coup. C’est quatre échéances. Une partie a déjà été rapatriée ».
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