Un mental de fer
Emporté par la furia rouge dès le début du match, mené 2-0 après 36 minutes de jeu, le navire parisien a tangué, mais n’a pas coulé. Les joueurs de Thomas Tuchel ont fait preuve d’une vraie force de caractère. D’abord pour revenir sur les talons de Liverpool avant la mi-temps grâce à Thomas Meunier (40e). Puis après une entame de deuxième mi-temps très difficile, pour garder la tête hors de l’eau et croire à un nul inespéré, que les Parisiens ont failli obtenir grâce au but de Kylian Mbappé (83e). Une bonne nouvelle, alors que la dernière sortie du PSG la saison dernière en Ligue des champions contre le Real Madrid avait plutôt consacré une forme de résignation.
Une efficacité redoutable
Mardi, Paris peut compter sur les doigts d’une main les occasions qu’il s’est créé, mais est parvenu à marquer deux buts. Une qualité importante en vue des prochains sommets européens, qui se jouent souvent sur des détails. Le Real Madrid avait notamment fait de cette efficacité offensive une des marques de fabrique de ses trois titres consécutifs. Seul regret: que Julian Draxler ne soit pas allé au bout de son action en toute fin de match, après l’égalisation de Mbappé.
Une défense centrale solide
Cela peut sembler paradoxal un soir où le PSG a encaissé trois buts. Mais, dans l’ensemble, la charnière composée de Thiago Silva et Presnel Kimpembe a rassuré. Toujours très présent dans les duels, le Français est aussi parvenu à plusieurs reprises à relancer proprement, brisant ainsi le pressing étouffant des Reds. Si le Brésilien est un peu court sur le but de Sturridge, il a lui aussi été très propre dans ses interceptions et ses duels. Mardi soir, ce sont avant tout les milieux et les latéraux qui ont pris l’eau à Anfield.
Des supporters bruyants
Si le PSG n’a pas gagné le match disputé sur la pelouse d’Anfield, il a fait meilleure figure dans celui des tribunes. Les 2.500 supporters de la capitale qui ont fait le déplacement ont poussé du début à la fin leurs joueurs et, à l’exception du “You’ll never walk alone” et des moments forts des Reds, se sont davantage fait entendre que leurs homologues anglais. Un soutien bienvenu pour l’équipe parisienne qui doit encore se rendre à Naples et à Belgrade, deux déplacements qui s’annoncent brûlants au niveau de l’ambiance.
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