C’est un transfert qui a presque à lui seul changé le destin de Liverpool. Le 1er janvier 2018, le club de la Mersey a officiellement enregistré l’arrivée de Virgil van Dijk en provenance de Southampton pour 84 millions d’euros. Un deal retentissant (acté depuis plusieurs jours), qui, à l’époque, a fait du colosse néerlandais le défenseur le plus cher de l’Histoire (il a depuis été battu par Harry Maguire, recruté par Manchester United pour 87 millions). Une étiquette encombrante dont s’est parfaitement accommodée le roc d’1,93m.
Deux ans après son arrivée, les Reds sont considérés comme la meilleure équipe du Vieux Continent. Et Van Dijk y est évidemment pour beaucoup. A l’exception d’Alisson Becker (arrivé à l’été 2018 de l’AS Rome), tous les tauliers de l’équipe actuelle étaient déjà au club lorsqu’il a débarqué en plein hiver. Y compris le coach Jürgen Klopp. Mais Liverpool n’occupait alors que la quatrième place de Premier League, largement distancé par Manchester City.
Charismatique, adroit et dominateur
En devenant rapidement le patron de l’arrière-garde, le natif de Breda a amené de la confiance et de la stabilité à tout un groupe. Son charisme imposant a tiré ses partenaires vers le haut. Sa science du placement, sa vista et sa justesse technique ont fait tout de suite très mal aux adversaires. Sans parler de son jeu de tête. De quoi replacer sa team parmi les plus solides d’Europe.
Six mois plus tard, les Reds ont d’ailleurs atteint la finale de la Ligue des champions, lors de laquelle ils se sont inclinés face au Real Madrid (3-1 à Kiev). Après avoir terminé quatrièmes du championnat derrière un City alors intouchable, qui atteindra la barre mythique des 100 points. Les prémices d’un retour au premier plan pour les héros d’Anfield…
Dix-sept mois sans se faire dribbler
Lors de la saison 2018-2019, Liverpool confirme sa montée en puissance. Avec son trio offensif de feu (Salah-Mané-Firmino), ses latéraux modernes (Alexander-Arnold, Robertson), son capitaine irréprochable (Henderson) et son banc copieusement fourni. Van Dijk prend lui aussi une autre dimension et devient même infranchissable. Entre mars 2018 et août 2019, il enchaîne 65 rencontres sans se faire dribbler une seule fois (Gabriel Jesus mettra fin à son incroyable série). Et s’affirme comme le meilleure du monde à son poste, en binôme avec le Camerounais Joël Matip.
Fort du talent et du leaderhip de l’international néerlandais (33 sélections, 4 buts), le club de la Mersey revient en finale de la Ligue des champions et l’emporte cette fois face à Tottenham (2-0 à Madrid). En Premier League, la bande à Klopp échoue à la deuxième place du classement, à un point de Manchester City. Mais elle se console en s’offrant durant l’été la Supercoupe de l’UEFA contre Chelsea (2-2, 5 tab à 4). Avant de remporter le Mondial des clubs au Qatar fin décembre.
Liverpool rêve d’un doublé
Désormais, tout Liverpool attend de remporter un titre de champion qui fuit le club depuis trente ans. A l’heure d’entamer l’année 2020, les Reds sont en tête de la Premier League avec 13 points d’avance sur Leicester et 14 sur Manchester City. Sachant qu’ils ont un match en retard à disputer. Le trophée leur tend déjà les bras, à moins d’une catastrophe industrielle. Certains les imaginent même faire le doublé en C1. Avec un Van Dijk au sommet de sa forme, deuxième du Ballon d’Or 2019 derrière Lionel Messi, tous les rêves sont permis.
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