Le hold-up était proche, mais heureusement, le gendarme Burak Yilmaz est vite arrivé sur place. Longtemps impuissant face au Sparta Prague ce jeudi soir en Ligue Europa, et même mené au score malgré une domination écrasante et une supériorité numérique, Lille a fini par l’emporter face à la formation tchèque, grâce à un doublé de son attaquant turc en toute fin de partie (2-1).
Cela veut dire que la série noire de 14 matchs européens à domicile sans victoire s’arrête enfin pour les Dogues, et cela veut surtout dire que les hommes de Christophe Galtier sont qualifiés pour les seizièmes de finale de la compétition. Le coach nordiste pourra probablement faire tourner contre le Celtic lors de la dernière journée, et se reconcentrer sur la Ligue 1, son équipe n’ayant toujours pas gagné en championnat après un match de C3.
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Des occasions à la pelle, mais une muraille en face
Incapable de s’imposer chez lui depuis 2010 en Europe, le LOSC a bien failli entretenir cette triste dynamique, ce jeudi. Il a pourtant dominé les débats, il a tenu le ballon, et s’est procuré des occasions à la pelle. Mais il a longtemps manqué de réussite. Ou d’adresse, c’est selon.
Araujo a vu une de ses frappes repoussée de justesse par Nita (31e), avant d’en envoyer une autre à côté du cadre (36e), André a touché les montants de la tête (45e+1), et David – toujours à la peine dans la finition – a gâché deux grosses occasions au retour des vestiaires (48e, 49e), en butant à chaque fois sur le portier adverse. Un Nita qui a ensuite repoussé du visage (oui oui) une tentative à bout portant de Xeka (56e).
Yilmaz en sauveur
On aurait pu penser que l’expulsion de Celustka (64e) allait fissurer la muraille tchèque, mais non, même pas. C’est même l’inverse qui s’est produit. Sur une remontée de balle anodine, Plavsic a eu tout le temps du monde pour centrer au second poteau, et trouver la tête de Krejci (1-0, 71e). Voilà comment sur son deuxième tir de la rencontre, là où Lille en a tenté plus de 20, Prague a failli réaliser le coup parfait. Jusqu’au festival Burak Yilmaz, donc.
Lancé à la 77e par Galtier, le Turc a soulagé les siens trois minutes plus tard, en concluant d’une frappe écrasée une bonne percée de Weah (1-1, 80e). Avant de finir le travail sur l’action suivante, en profitant d’un service d’Ikoné pour enrouler parfaitement son pied droit et exulter (2-1, 84e). Enfin.
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