Point d’euphorie au Paris Saint-Germain. « Ce n’est pas un groupe facile. Ce sont trois équipes qui ont réalisé de belles choses ces dernières saisons », a déclaré Marquinhos sur RMC après le tirage au sort qui a placé le club de la capitale dans le groupe H avec Manchester United, le RB Leipzig et l’Istanbul Basaksehir. Un trio que le club de la capitale doit craindre?
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Manchester United n’est pas encore revenu au sommet
Lorsqu’il est question de Manchester United pour le Paris Saint-Germain, le traumatisme de mars 2019 resurgit inévitablement. Malgré la victoire 2-0 à l’aller sur la pelouse d’Old Trafford, un penalty de Marcus Rashford, consécutif à une main de Presnel Kimpembe, avait permis aux Red Devils de s’imposer 3-1 à la dernière minute et de se qualifier pour les quarts de finale.
« Certains penseront à prendre leur revanche, d’autres oublieront, a d’ailleurs admis le capitaine brésilien. C’est un autre match, totalement différent de la dernière fois. »
Un an et demi plus tard, les choses ont effectivement changé. Le PSG a vaincu la malédiction des huitièmes, mais s’est même hissé en finale en août dernier. Mais Manchester United a aussi évolué. À l’époque de son miracle au Parc des Princes, l’équipe anglaise était pourtant très amoindrie. Au point de faire jouer des novices ou presque. Même si les résultats sont encore fragiles, les Mancuniens ont progressé, disposent d’un meilleur onze de départ et ont arraché la troisième place de Premier League cet été.
Avec Bruno Fernandes à présent dans ses rangs, Paul Pogba a priori enfin débarrassé de ses problèmes physiques et ses attaquants en pleine forme, MU impose de nouveau le respect. Un constat que la défaite inaugurale 3-1 contre Crystal Palace, entre autres, nuance tout de même: la force collective n’est toujours pas comparable à celle d’un club comme Liverpool et la défense (David De Gea inclus) demeure friable.
Leipzig reste une équipe « très jeune »
En ce qui concerne le RB Leipzig, son directeur sportif Markus Krösche a dit avoir un « compte à régler » par rapport à la défaite 3-0 contre le PSG en demi-finale de la précédente édition. Reste que le club doit encore s’habituer à la perte de son attaquant phare Timo Werner, parti à Chelsea. Recruté pour 20 millions d’euros, l’attaquant norvégien Alexander Sörloth est appelé à le remplacer après ses 33 buts et 11 passes décisives avec Trabzonspor. Mais son adaptation reste à confirmer.
L’équipe, toujours « très jeune » comme l’a admis son dirigeant, a en tout cas commencé sa saison 2020-2021 avec un nul et une défaite en Bundesliga. Et sur le papier, même si les compétences de l’entraîneur allemand Julian Nagelsmann ne doivent pas être négligées, le PSG n’a toujours pas à rougir de ses forces.
Les vedettes vieillissantes de Basaksehir
Pour ce qui est du « petit poucet » du groupe, l’Istanbul Basaksehir, il s’agit du champion en titre de Turquie. Le club est en constante progression depuis son rachat en 2014 et cela s’observe dans le recrutement. L’effectif compte plusieurs « noms » plus ou moins fraîchement arrivés, tels que Martin Skrtel, Rafael, Mehmet Topal, Nacer Chadli ou encore Demba Ba. Mais tous ces joueurs sont vieillissants et ne se sont pas retrouvés par hasard dans ce championnat de second plan.
La saison passée, les partenaires d’Enzo Crivelli étaient sortis au troisième tour de la Ligue des champions en deux défaites contre l’Olympiacos. Puis en Ligue Europa, leur parcours s’était arrêté contre Copenhague. Quant à la saison actuelle, le démarrage n’est pas très bon: aucun but marqué en trois rencontres. Il y a plus menaçant pour le Paris Saint-Germain.
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