Un rythme effréné … qui s’est encore élevé
Liverpool voulait ce dernier carré depuis 10 ans. L’attente était palpable, la frustration engendrée par tant de rendez-vous manqués aussi. Les deux équipes ont débuté cette rencontre pied au plancher, avec beaucoup d’intensité dans les courses comme dans les transmissions. Un rythme effréné qui a profité aux flèches de Liverpool en début de match avant que l’AS Rome ne prenne le contrôle de la rencontre avec un pressing très haut sur le terrain, pour gêner la relance adverse et couper les transmissions. Liverpool a mis du temps à réagir et la sortie d’Oxlade-Chamberlain a finalement coïncidé avec le réveil des Reds. Deux très grosses occasions manquées par Sadio Mané ont achevé de signer un changement de physionomie dans cette rencontre. Mohamed Salah est ensuite passé par là.
Salah, où s’arrêtera-t-il ?
Extrêmement sollicité en début de match sur son côté droit, Mohamed Salah est monté en régime en même temps que ses coéquipiers sur le front de l’attaque, Sadio Mané et Roberto Firmino. Sacré joueur d’Angleterre, l’Egyptien a signé un doublé fantastique en première période. Servi par Firmino, excellent par ailleurs, à droite de la surface, Salah s’est positionné sur son pied gauche avant d’enrouler sa frappe en direction de la lucarne opposée (36e).
Alisson n’a rien pu faire. Le gardien brésilien s’est incliné une deuxième fois face à Salah, auteur d’un doublé sur un petit ballon piqué astucieux (45e). Toujours aussi saignant au retour des vestiaires, le trio offensif des Reds a causé des tourments à l’arrière-garde italienne. Salah a ponctué sa prestation magistrale avec une jolie passe pour Sadio Mané, enfin efficace (56e).
La Roma s’est rebiffée, et peut (encore) espérer
Une demi-heure et puis c’est tout. A cet instant du match, on se demandait d’ailleurs comment les Reds allaient procéder pour s’extirper du piège. Une heure et demie plus tard on se demande comment la Roma peut espérer se qualifier. Plutôt convaincante dans les intentions de jeu et la disposition mentale de ses joueurs en début de match, la formation italienne s’est délitée sous la pression étouffante exercée par les Anglais. La première période était déjà terrible, la suite a été cauchemardesque.
Les vagues offensives se sont succédé sur le but du pauvre Alisson. Les joueurs de Roma ont été mangés, dévorés par leurs adversaires sur chaque montée de balle en phase de transition. Les Romains pourront toutefois se féliciter d’avoir sur profiter de la baisse de régime adverse dans le dernier quart d’heure du temps réglementaire. Les buts de Dzeko (81e) et Perotti (85e), sur penalty, maintiennent un petit suspense. Très faible, mais depuis l’incroyable qualification contre le Barça, on ne peut jurer de rien.
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