Un exploit, oui, mais pas deux. Trois semaines après sa folle « romatada » face au Barça, la Louve n’est pas parvenue à rééditer cette performance contre Liverpool. Défaits à l’aller à Anfield (5-2), les protégés d’Eusebio Di Fransceco ont dû se contenter ce mercredi soir d’une victoire par deux buts d’écart (4-2) au Stadio Olimpico en demi-finale retour, synonyme d’élimination. Les Reds, eux, ont validé leur ticket pour la huitième finale de Ligue des champions de leur histoire, eux qui n’ont plus rien soulevé depuis une League Cup en 2012. Considérés comme de simples outsiders au début de leur campagne européenne, ils tenteront le 26 mai prochain de priver le Real Madrid d’une troisième Ligue des champions consécutive.
Deux équipes fragiles défensivement
Après les sept buts inscrits à l’aller, un match offensif était à nouveau attendu en terres romaines. Promesse tenue d’entrée avec une première banderille d’Alessandro Florenzi et, surtout, l’ouverture du score dès la 9e signée Sadio Mané, servi par un Roberto Firmino bien aidé par un Radja Nainggolan coupable d’une bien vilaine passe au milieu de terrain. Six minutes plus tard, l’espoir revenait côté romain grâce à un but inscrit contre son camp par le malheureux James Milner après un mauvais renvoi de Dejan Lovren. A la 26e, c’est Georginio Wijnaldum qui profitait d’une nouvelle erreur de la Roma, un ballon dévié vers son propre but par Edin Dzeko, pour redonner l’avantage aux siens d’une tête piquée.
Nainggolan redonne espoir aux siens
Au retour des vestiaires, Dzeko parvenait à se rattraper en fusillant Loris Karius d’un tir croisé du droit. Mais contrairement à ce qu’ils avaient su si bien faire face au Barça, les Romains ont ensuite donné l’impression de ne pas pouvoir renverser une équipe de Liverpool pourtant loin d’être rassurante défensivement et qui aurait pu être pénalisée pour une main de Trent Alexander-Arnold dans sa surface. Enfin, jusqu’à la 86e et l’éclair de Nainggolan, buteur sur une frappe aussi lourde que sèche. De quoi redonner un peu de vie à un Stadio Olimpico qui semblait quelque peu résigné depuis le deuxième but des Reds et qui se prenait alors à rêver d’un nouvel exploit des siens.
Liverpool attendait ça depuis 2007
Encore plus après le penalty sifflé contre les Reds après une main de Ragnar Klavan à la 93e. Nainggolan le transformait en force, mais l’arbitre mettait un terme à tout suspense dans la foulée en renvoyant les acteurs aux vestiaires. En quête d’une première finale de Ligue des champions depuis 1984, la Roma pourra nourrir quelques regrets après s’être retrouvée à un but d’arracher la prolongation face à des Reds qui attendaient eux de retrouver la finale depuis 2007. Ils s’étaient alors inclinés face à l’AC Milan.
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