La Lazio qualifiée en tremblant
Vingt ans après leurs illustres aînés (Nesta, Simone, Nedved, Veron…), les coéquipiers de l’international italien Ciro Immobile ont qualifié la Lazio pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions en obtenant le strict minimum, à savoir un match nul (2-2), alors que la victoire leur tendait les bras contre une équipe de Bruges rapidement réduite à dix en première période. Les Laziale n’avaient de toute façon besoin que d’un point pour sortir leur équipe de son groupe pour la première fois depuis 1999-2000, une saison où la Lazio, emmenée par son actuel entraîneur Simone Inzaghi, fonçait vers le titre en Italie.
« C’est un match qui pourrait compter dans l’histoire du club, espérait Simone Inzaghi la veille. Pour nous, c’est comme s’il s’agissait d’une finale. Ces dernières années, nous les avons très bien jouées. » Son équipe lui aura donné raison, mais pas sans se faire peur. Jusqu’au bout, même en supériorité numérique, les Romains ont craint le but victorieux des coéquipiers du génial Hans Vanaken, auteur de l’égalisation dans le dernier quart d’heure (76e). Longtemps gênés par le pressing des Belges et leur propre incapacité à mettre du rythme et de l’intensité avec le ballon dans les pieds, les joueurs de la Lazio ont profité d’une inspiration de Joaquin Correa pour débloquer la rencontre.
D’une feinte de corps qui prenait toute la défense à revers et créait le décalage, l’Argentin s’ouvrait le chemin du but pour être à la finition, et reprendre une frappe puissante de Luis Alberto mal repoussée (12e). Et malgré l’égalisation rapide du capitaine adverse Ruud Vormer (14e), les Romains prenaient les devants grâce à un penalty de Ciro Immobile, avant l’expulsion de Sobol (38e). Correa n’a pas été loin de mettre fin au suspense au retour des vestiaires mais sa frappe croisée a manqué de peu le cadre. Et que dire de ce coup de canon de De Ketelaere venu mourir sur la transversale de Reina (90e+3), alors qu’il pensait offrir la victoire à son équipe. Mais c’est bien la Lazio, soulagée, qui accompagnera Dortmund.
Moukoko établit un nouveau record de précocité
Les hommes de Lucien Favre ont peiné pour se défaire (2-1) en Russie du Zénith Saint-Pétersbourg. Le Borussia Dortmund a profité de la passivité de la défense russe pour prendre le dessus dans la dernière demi-heure après avoir été longtemps mené au score. Fâché avec les montants en première période, Marco Reus a délivré un bon centre qui aboutira à l’égalisation de Lukasz Piszczek (68e), le but victorieux étant l’oeuvre de l’international belge Axel Witsel (78e), précis après un crochet pour enchaîner du gauche et placer le ballon du gauche au ras du premier poteau.
Cette rencontre aura surtout été marquée par l’entrée de l’enfant prodige du Borussia Dortmund Youssoufa Moukoko, lequel est devenu mardi le plus jeune joueur de l’histoire de la Ligue des champions, à 16 ans et 18 jours. Le jeune Allemand est entré en jeu à Saint-Pétersbourg à la 58e minute du match contre le Zénit alors que le score était de 1-0 pour les Russes. Le 21 novembre, il avait établi le nouveau record de jeunesse en Bundesliga, en débutant à l’âge de 16 ans et un jour contre le Hertha Berlin, pour les cinq dernières minutes du match (victoire 5-2).
https://rmcsport.bfmtv.com/football/ligue-des-champions-moukoko-entre-dans-l-histoire-avec-dortmund-la-lazio-passe-en-tremblant-2015759.html