C’est ce qu’on appelle un groupe ouvert. De retour en Ligue des champions après sept ans d’absence, l’OM s’est vu ce jeudi placé dans la poule C de Manchester City, du FC Porto et de l’Olympiacos lors du tirage effectué en Suisse.
La mauvaise nouvelle, que l’on pouvait prédire avec un chapeau 4, c’est que l’OM n’aura donc aucun véritable « petit » sur son chemin, type Ferencvaros ou Midtjylland. La bonne, c’est qu’il n’aura qu’un seul ogre à se farcir, alors que la plupart des groupes en comptent deux. De quoi lui permettre de viser une qualification en huitièmes? C’est toute la question.
« C’est un groupe qui va être serré, a prévenu Steve Mandanda ce jeudi dans Top of the foot sur RMC. Cela aurait pu être pire sur le papier, mais ce sera compliqué. Porto et l’Olympiacos sont très bons, ils ont gagné leur championnat. C’est la Ligue des champions, on s’y attendait, on va tout faire pour essayer de sortir de ce groupe, il faut être ambitieux. »
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Manchester City part avec l’étiquette de grand favori
Sur le papier, si l’on s’en fie à son budget, la qualité de son effectif, et ses performances sur la scène continentale, Manchester City semble un, voire deux crans au-dessus des trois autres. Certes, les Cityzens n’ont jamais remporté la C1 – et ont même connu plusieurs déconvenues – comme l’élimination face à l’OL en quart de finale de la dernière édition. Mais depuis 2013-2014, soit sept saisons consécutives, City s’est toujours hissé en huitièmes.
« Tout le monde a sa chance derrière Manchester City, qui est au-dessus du lot, qui est la grosse cylindrée », observe Mathieu Valbuena.
Porto a l’expérience et un éventuel avantage psychologique
« Tout le monde », c’est-à-dire l’OM, le FC Porto, et l’Olympiacos. Trois équipes qui pourraient se battre pour une seule place. Au premier abord, Porto part peut-être avec une longueur d’avance. Champions du Portugal en titre, malgré une saison 2019-2020 délicate, les Dragons ont débuté l’exercice 2020-2021 par deux belles victoires contre Braga (3-1) et Boavista (5-0). Surtout, Porto est quasiment présent chaque année en phase de poules de la C1, et sort très régulièrement de son groupe.
En 2003, Marseille s’était incliné face à lui à deux reprises au premier tour (3-2, 1-0), et avait décroché en 2007 un nul (1-1) pour une défaite (2-1). Ce qui donne un bilan peu flatteur de trois défaites pour un nul dans les confrontations directes. Mais cette fois, l’OM pourra compter sur son coach André Villas-Boas pour se préparer: ancien coach et fan absolu du FC Porto, le technicien connait par coeur l’équipe de Sergio Conceiçao.
L’Olympiacos est sur une bonne dynamique
Quant à l’Olympiacos, la formation de Mathieu Valbuena, Yann M’Vila et Bobby Allain possède – sur le papier, toujours – un peu moins de talent, mais elle sort d’un bon exercice 2019-2020. Non seulement le club du Pirée a terminé champion (comme souvent), mais il a pris la troisième place de sa poule de Ligue des champions, pour filer en Ligue Europa où il a battu Arsenal avant de chuter en huitièmes contre Wolverhampton.
« Je pense que l’Olympiacos a évolué ces deux ou trois dernières années, il y a une régularité dans ce club, estime Valbuena. Ça va être du travail, ça va être dur, mais on va tout faire pour se qualifier. »
L’historique des confrontations en C1, cette fois, est équilibré. L’OM et l’Olympiacos s’étaient retrouvés dans la même poule en 2011, pour une victoire marseillaise en Grèce (1-0) et une victoire grecque à Marseille (1-0). « On doit considérer ce groupe comme un groupe ouvert, intéressant, où toutes les équipes peuvent prendre des points, résume le directeur sportif olympien, Pablo Longoria. L’objectif pour nous est d’être compétitifs dans ces six matchs. Avec notre calendrier serré, la récupération sera fondamentale. »
https://rmcsport.bfmtv.com/football/ligue-des-champions-l-om-peut-il-croire-en-une-qualification-pour-les-huitiemes-1984774.html