Les Allemands, la pression, ça les connaît. Alors que Liverpool et le Paris Saint-Germain débutent ce mardi leur phase à élimination directe en Ligue des champions – respectivement sur la pelouse de l’Atlético de Madrid et du Borussia Dortmund (21h, matchs à suivre en exclusivité sur RMC Sport) –, Jürgen Klopp a lancé une petite phrase en conférence de presse d’avant-match supposant habilement un certain poids sur le club parisien. « Le plus grand favori de la compétition est le PSG. Maintenant, la pression est sur eux », a lâché l’entraîneur des champions d’Europe en titre, entre sérieux et plaisanterie.
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Le coach allemand répondait-là de manière détournée à une question d’un journaliste présent sur place, qui le relançait sur ses récents propos accordés au Guardian faisant de la Juventus Turin le favori pour le titre européen. « Vos propos sur la Juventus sont perçus comme un moyen d’enlever la pression sur Liverpool. Est-ce nécessaire pour une équipe telle que Liverpool de s’enlever un peu de pression? »
« C’est ce qui arrive quand on vous prend trop au sérieux! »
« Non, je comprends, je suis désolé, je ne voulais pas mettre la pression sur Maurizio (Sarri), a alors rétorqué Klopp, arguant l’humour. Je ne joue pas à ce combat psychologique, à mettre la pression sur quelqu’un. Des gens m’ont demandé, et j’ai répondu sans réfléchir, ça m’arrive souvent, que je ne comprenais pas pourquoi la Juve n’a pas dix points d’avance en championnat. Mais je ne voulais pas mettre de pression sur Maurizio. Je le respecte bien trop pour ça. J’ai été ravi de sa réponse, qu’il me trouvait drôle, mais c’est ce qui arrive quand on vous prend trop au sérieu ! » Toujours est-il que, dans l’inconscient des gens et même de l’un des plus grands techniciens du jeu actuel, le PSG fait bien partie des principales menaces en Ligue des champions cette saison.
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