Sur le papier, Liverpool part avec un léger avantage face à Tottenham en finale de la Ligue des champions, samedi (21h, en direct et en clair sur BFM TV, sur RMC Sport et en streaming sur le site RMC Sport). Les Reds se sont imposés à deux reprises face aux Spurs cette saison en Premier League, à chaque fois sur le même score (2-1 à l’aller, et au retour). Et selon un scénario tactique assez proche.
Lors du match aller, les hommes de Mauricio Pochettino avaient adopté un schéma avec un 4-4-2 en losange avec des latéraux situés très haut sur le terrain. Une aubaine pour les Reds qui avaient profité des nombreux espaces pour se projeter rapidement vers l’avant à la récupération. Le travail s’était poursuivi par le biais des attaquants engagés dans un gros travail de harcèlement sur les défenseurs adverses et bien aidés par l’agressivité des milieux de terrain qui avaient poussé les Spurs à de nombreuses erreurs de relance.
Au retour, Pochettino avait changé ses plans en privilégiant un 3-5-2, laissant, cette fois, beaucoup d’espaces sur la largeur, les défenseurs axiaux se concentrant sur le trident offensif des Reds plutôt que sur les latéraux. C’est ce qui avait permis à Robertson de pouvoir centrer pour l’ouverture du score de Firmino (16e). Les Reds s’étaient adaptés au schéma des Spurs et notamment les milieux relayeurs qui s’étaient écartés sur le côté pour profiter des espaces. Cela avait entraîné une grande distance à couvrir pour les milieux de terrain londoniens et des supériorités numériques pour Liverpool sur les premières phases de construction.
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Pochettino a une solution
Malgré cela, Mauricio Pochettino a trouvé un début de solution lors de ces deux rencontres. A l’aller comme au retour, le technicien argentin s’était adapté en seconde période avec un 4-4-1-1 sans ballon, plus équilibré. Un schéma plus proche d’un 4-2-3-1 en phase de possession qui avait permis de mieux franchir le premier rideau de Liverpool. Les premiers relayeurs des Reds avaient plus de distance à courir alors que les latéraux ne pouvaient plus sortir, trop occupés à gérer le joueur adverse dans leur zone. Ce positionnement avait permis aux coéquipiers de Harry Kane de cibler les espaces dans le dos des latéraux et de se créer plusieurs occasions.
A deux reprises, Tottenham avait réduit l’écart ou recoller au score. Les Spurs tenteront de le faire sur la durée samedi pour lever la première Ligue des champions de leur histoire.
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